Une dizaine de talus doivent être traités
« Les risques d’éboulement existent sur la côte de Morre comme sur l’ensemble des routes départementales du Doubs situées à flanc de falaises, le risque zéro n’existe pas ». Mais la vice-présidente du CD25 a également rappelé que les services du département interviennent régulièrement sur 10 talus répertoriés comme potentiellement dangereux. « Au mois de juillet dernier, ce sont 3 talus qui ont été traités, entraînant la fermeture de la route pendant 5 semaines…Ces travaux ne peuvent se faire qu’en période estivale, la côte de Morre est un axe routier emprunté quotidiennement par 10 à 12 000 véhicules/jour ». C’est donc un programme pluriannuel entrepris par le département pour sécuriser la route
« Nous faisons les travaux qui relèvent de notre compétence »
L’événement du mercredi 13 décembre est lié à des blocs de rochers qui se sont détachés de la colline sur l’emprise de la SNCF, au-dessus de la voie ferrée qui relie Besançon à la Suisse.
Le diagnostic est global, les travaux incombent à chaque opérateur
L’ensemble des éventuelles faiblesses géologiques sur la colline a été répertorié par les services de la SNCF et du département. Ensuite, il appartient à chaque autorité d’entreprendre les travaux sur chacune de leurs emprises. En l’espèce, les blocs de roches qui ont dévalé la pente sur plusieurs dizaines de mètres provenaient de l’emprise SNCF. Le département n’est donc pas responsable de l’incident qui aurait pu être dramatique.
La circulation ferroviaire a également repris sur la ligne des Horlogers depuis ce vendredi matin, ainsi que sur la route communale qui mène à la Malate.
Il faut souligner la rapidité et la réactivité des services du département qui a permis la réouverture de la route dans un délai très court et en sécurité maximum pour les nombreux automobilistes.
La Rédaction
