La fin des travaux en juin 2021, avait permis d’accueillir dès la rentrée 2021 les 382 collégiens dont 366 demi-pensionnaires. Cette restructuration s’inscrit dans le programme de modernisation de 44 collèges du Doubs. L’objectif est d’augmenter les salles de cours, améliorer l’isolation phonique et thermique, rendre plus accueillants les espaces « élèves » et « enseignants » pour un travail plus efficace. L’installation d’un ascenseur permet dorénavant d’accueillir les élèves à mobilité réduite dans les trois étages du bâtiment.
Plus de 4 000 m² de surface utile
Delphine Séguin, la principale du collège a fait découvrir à la Présidente du département, à Sarah Faivre la Maire de Quingey et à de nombreux élus (on aura remarqué la présence d’Annick Jacquemet la sénatrice du territoire) l’ensemble des salles de cours, un self totalement repensé, un préau agrandi et protégé. Le collège, situé à quelques centaines de mètres du centre-bourg, dispose également d’une aire de stationnement sécurisé pour les cars de ramassage scolaire. Le collège de Quingey couvre un périmètre large autour de la vallée de la Loue, depuis Chennecey-Buillon jusqu’à Arc-et-Senans.
L’ensemble du bâtiment est passé d’une surface de 2 800 m² à plus de 4 000 m² dans une logique vertueuse en matière environnementale. Bas carbone, performance énergétique, circuits courts, tous les aménagements ont été pensés pour le confort des élèves et des enseignants. Il est le premier collège du département à obtenir le label « bâtiment à énergie positive et réduction carbone ». L’investissement du département est conséquent. Le coût total avoisine 14 millions d’euros. Ramené au coût par collégien, cela représente quand même plus de 36 000€.
Qui connaît Félix Gaffiot ?
L’homme qui a donné son nom au collège de Quingey est natif de Liesle, une commune toute proche. Né en 1870, il fut professeur de français agrégé après une thèse de doctorat sur « l’apprentissage du latin ». Il considérait les règles de la grammaire latine comme « absolues et conventionnelles ». Il reste connu des latinistes comme celui qui créa en 1923 un dictionnaire latin-français, rapidement surnommé « le Gaffiot ». Ce dictionnaire reste une référence et est régulièrement modernisé et réédité. Les collégiens de Quingey devraient lui rendre hommage en choisissant les déclinaisons latines plutôt que celles du « wesh ».
Une belle réalisation architecturale pour les futures générations du Doubs. Si le bâtiment est passif en énergie, c’est pour avoir des collégiens actifs qui aiment passer du temps pour apprendre !