Besançon. Le périscolaire s’améliore à Besançon mais manque toujours de place

Le 11 septembre, Claudine Caulet adjointe chargée de l’éducation à la Mairie de Besançon, faisait le point sur la rentrée scolaire. L’augmentation de places proposées et la baisse des effectifs ne compensent pas une demande plus importante.

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Claudine Caulet, Adjointe à la Maire de Besançon en charge de l'éducation, a fait le point le 11 septembre sur la rentrée scolaire et les problématiques d'animations périscolaires ©YQ
7 750 enfants scolarisés dans l’école publique à Besançon

La Ville de Besançon constate une baisse d’une centaine d’élèves en maternelle et dans le 1er degré par rapport à la rentrée 2023-2024. Depuis la rentrée 2016-2017, ce sont 1 142 élèves en moins, résultat de la baisse démographique générale.

5 246 enfants accueillis dans les cantines scolaires de la Ville

Depuis la fin de la dernière mandature, 807 places de cantine ont été créées. En 2019-2020, 4 439 enfants étaient inscrits à la cantine, soit 51% des demandes. A la rentrée 2024-2025, 71% des familles ont fait une demande de place en cantine scolaire. Malgré les efforts d’organisation et d’investissement, il reste environ 300 enfants sans solution de cantine.

95% des demandes sont satisfaites

Claudine Caulet l’a souligné « 100% des demandes déposées avant le 17 mai ont été acceptées ». Ce bon chiffre résulte d’un assouplissement des procédures d’inscription et de permanences ouvertes dans les maisons de quartier pour être au plus près des familles.

« Toutefois, quelques critères limitent notre capacité d’accueil » explique l’adjoint en charge de l’éducation : la capacité de production de repas par la cuisine centrale, la taille des restaurants scolaires et le nombre d’animateurs pour encadrer les enfants.

Production de repas

La cuisine centrale est au maximum de sa capacité. Au 23 septembre, elle servira 4 574 repas en liaison chaude. La livraison des repas a été optimisée et les services de restauration luttent au quotidien contre le gaspillage alimentaire.

Un marché public a été passé avec un prestataire extérieur qui produit près de 600 repas par jour en liaison froide.

Une convention lie également la Ville avec le département pour permettre aux écoles en proximité de collèges de bénéficier du restaurant scolaire du collège. C’est le cas au collège Diderot qui accueille une trentaine d’élèves de la maternelle Cologne.

Taille des restaurants

La Ville tend à systématiser les doubles services pour augmenter les capacités d’accueil. Cela a nécessité l’équipement de matériels pour maintenir en température les aliments tout au long de la pause méridienne.

Des travaux sont réalisés dans certaines écoles pour agrandir les restaurants et optimiser la place dans les offices pour les repas en liaison froide (qui demandent plus de place).

Le restaurant scolaire Ile de France a été ouvert pour cette rentrée 2024-2025, celui de l’école Viotte ouvrira à la rentrée 2025 et celui de l’école Fourier en 2026.

Améliorer la présence des animateurs périscolaires

Leur statut a été déjà amélioré en proposant des contrats de travail à temps partiel sur 3 ans, limitant la précarité de ce métier essentiel.

Par ailleurs, l’organisation de l’encadrement a été revue. Les ATSEM voient leur statut évoluer vers l’animation sur la pause méridienne dans 21 écoles maternelles sur 39. Ainsi, les enfants de maternelle sont suivis toute la journée par les mêmes personnes « Je souligne que le moment du repas est aussi un temps éducatif » précise Claudine Caulet. « Progressivement, cette organisation concernera toutes les écoles, permettant de dégager des temps d’animation classique » poursuit l’adjointe.

Elle insiste enfin sur le strict respect du taux d’encadrement des élèves, soit 1 encadrant pour 14 enfants en maternelle et 1 pour 18 élèves en élémentaire.

A deux ans de la fin du mandat, Claudine Caulet affirme avoir « presque » atteint la promesse de 70% des effectifs accueillis en restauration scolaire (67,7%) Ce bon résultat de façade prend toutefois en compte la baisse globale importante des effectifs scolarisés.

Yves Quemeneur