Des lauréats passionnés par leur métier
Artisans ou boulangers salariés, ils ont mis tout leur savoir-faire mais aussi leur passion pour leur métier pour produire le meilleur feuilletage.
Raphaël Basaille meilleur croissant au beurre de Franche-Comté
Pour la seconde année consécutive, le boulanger salarié chez Mathay à Ecole-Valentin, remporte la couronne du meilleur croissant au beurre. La justesse du feuilletage, la qualité des matières premières, une cuisson parfaite, la courbure appétissante vont permettre à Raphaël Basaille d’affronter toutes les régions de France lors du concours national du meilleur croissant au beurre qui aura lieu à Balan dans l’Ain début octobre. C’est le département gagnant 2023 qui organise le concours national.
Raphaël Basaille meilleur pain au chocolat de Franche-Comté
Le jeune boulanger d’Ecole-Valentin a mis à profit la qualité des ingrédients qui ont fait le succès de son croissant au beurre pour s’appliquer à réaliser un pain au chocolat à la cuisson juste, au dorage presque parfait. Ni trop gras, ni trop sec, un plaisir pour le palais. Raphaël Basaille disputera son titre régional au 3ème Master du pain au chocolat le 30 octobre à Paris pendant le Salon du Chocolat.
Julien Gauthier, prend la couronne de la meilleure galette frangipane de Franche-Comté
Le jury était pourtant sévère sur la qualité du feuilletage, l’équilibre parfait de la crème d’amandes et la crème pâtissière, pour en faire un dessert léger et savoureux. Il participera à la finale nationale le 3 décembre à Bains dans la Haute-Loire. (il était absent à la remise des prix)
Artisan boulanger, un métier du goût
Parmi les membres du Jury réunis à Besançon à l’Union Régionale de la boulangerie, on notait la présence de Laurent Bisson. Le boulanger de Chevannes dans l’Yonne est aussi Président de l’Union régionale de la boulangerie de Bourgogne Franche-Comté.
L’occasion pour ce professionnel installé dans le village de son enfance de mettre en avant l’excellence de l’apprentissage dans un métier exigeant que beaucoup de jeunes choisissent par passion.
« Laissez-nous travailler ». Comme beaucoup d’artisans et de chefs d’entreprises, les 33 000 boulangers français souffrent de trop de réglementations, de trop de contraintes qui poussent de plus en plus de professionnels à quitter le métier. « Nous ne sommes pas protégés ni défendus alors que notre métier est un service public au quotidien ». Il a raison si on se souvient de la crise sanitaire de 2020 où les boulangers étaient en première ligne.
Les concours sont l’occasion pour les professionnels de se confronter, de s’améliorer et de faire de la boulangerie un métier d’avenir.
