Les années se suivent et se ressemblent pour la Finlande, une fois encore sur la première marche d’un podium dont la Suisse est descendue passant de la 3ème à la 4ème place puis à la 8ème cette fois.
Plusieurs critères sont pris en compte pour établir ce classement : l’espérance de vie en bonne santé, le produit intérieur brut par habitant du pays, le soutien social, la faible corruption, la solidarité ou encore la liberté d’expression. Les pays nordiques où l’état providence tient une place essentielle et où la qualité de vie est plébiscitée par ses habitants raflent les place d’honneur et creusent l’écart avec la Suisse notamment donc le recul étonne. L’explication tient sans doute à la crise que traverse la génération des moins de 30 ans dont plusieurs études soulignent le mal-être psychologique, la solitude et la peur pour l’avenir.
Bien sûr, rien à voir avec des pays comme la Russie, l’Ukraine ou encore l’Afghanistan qui pointe en dernière position mais cette baisse de moral et ce recul inquiètent de l’autre côté de la frontière. Heureusement, un autre classement, américain celui-là, attribue à la Suisse le titre de meilleur pays au monde, jouissant d’un certain degré de paix, de tranquillité et de prospérité. Et comme disait Jules Renard, « Il ne suffit pas d’être heureux : il faut encore que les autres ne le soient pas », alors sachant que la France est loin derrière, on imagine à quel point ils apprécient !
