Le réalisateur Olivier Ronot et son complice romancier Josué Calvero, tous deux Bisontins, ont eu l’idée de ce projet après avoir chiné de vieilles cartes postales et tenté par curiosité de les animer. L’expérience, d’abord ludique, a évolué en un hommage visuel captivant. « Ce qui m’intéresse, c’est de faire bouger des ancêtres, par exemple Pasteur qui passe dans la rue. Il n’y avait pas de film à cette époque, donc l’IA permet de recréer ce lien avec le passé. », explique Olivier Ronot.
Un outil d’innovation au service de la création
Pour les créateurs, l’IA est une palette qui enrichit la créativité et remplace certaines tâches. « C’est comme le début de l’écriture : c’est nouveau et peut sembler intimidant, mais il faut avoir confiance en la créativité humaine », commente le réalisateur.
À l’avenir, l’IA pourrait transformer la manière de travailler des artistes. Grâce aux avancées rapides de la technologie, créer et personnaliser des projets deviendra plus intuitif, permettant à chacun de « mettre en images ce qu’il a dans la tête de façon fidèle et immersive.» Cette vision positive de l’IA défend l’idée qu’elle doit être perçue non comme un substitut, mais comme un complément à la créativité humaine. Si aujourd’hui il faut donner des conseils et des instructions pour obtenir ce que l’on souhaite avec l’IA, la machine sera bientôt capable de comprendre nos idées de manière plus intuitive et fidèle, sans que nous ayons besoin de formuler des requêtes aussi précises. Les Bisontins eux-mêmes ont salué cette initiative qui leur permet de redécouvrir leur histoire avec un regard nouveau. L’outil est entre les mains de tous, et le potentiel pour faire revivre le passé ou imaginer l’avenir est infini.
