Parents d’élèves et élus de Villers-le-Lac mobilisés

Depuis l’annonce de la fermeture d’une classe à l’école primaire de la commune, passée l’incompréhension, place à la lutte pour inverser la décision de l’Inspection d’Académie.

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130 personnes étaient réunies dans la cour pour dire non à la fermeture d'une classe.

Mathématiquement, cette école rénovée et agrandie il y a tout juste trois ans, accueille aujourd’hui 372 élèves répartis dans 16 classes. En février lors du Conseil Départemental de l’Education Nationale (CDEN), le chiffre annoncé pour la prochaine rentrée était déjà de 377, donc en hausse, et il est même de 384 à ce jour. Pourtant l’annonce est tombée : fermeture d’une classe !

« Cette décision suscite notre incompréhension, surtout avec l’augmentation des effectifs prévue pour la rentrée prochaine. Nous avons souligné, chiffres à l’appui, que la fermeture de cette classe entraînerait des conséquences négatives, sur la qualité de l’accueil et de l’enseignement pour nos enfants » souligne Marie-Jo Siron, représentante des parents d’élèves qui ajoute en entrant dans les détails : « La moyenne actuelle de 23,13 élèves par classe, sur 16 classes, passerait à 25,13 sur 15 classes. Sachant que les classes de CP et CE1 ne doivent pas dépasser 24 élèves, on se rend compte que les niveaux de CE2, CM1 et CM2 seraient fortement pénalisés, avec des classes de 26 à 27 élèves ». Mairie et parents d’élèves font valoir leurs arguments, notamment bien sûr la vitalité de ce territoire dont l’attractivité n’est plus à démontrer. La population est donc en croissance constante.

Les chiffres qui seront pris en compte en juin, seront ceux des inscriptions effectives. Les parents d’enfants en âge d’être scolarisés à l’école primaire qui emménagent à Villers-le-Lac ou déménagent sont donc invités à le faire savoir au plus tôt à la directrice de l’établissement afin de défendre à nouveau le maintien de la 16ème classe lors du CDEN de juin. « Notre mobilisation et notre engagement en faveur de bonnes conditions d’apprentissages pour nos enfants, ainsi que pour les conditions de travail des enseignants sont essentiels ».