Pontarlier. À 26 ans, il part seul traverser la cordillère des Andes, et embarque des élèves dans son projet

Lucas Lechevallier s'apprête à parcourir plus de 8000 km pendant huit mois à travers cinq pays d’Amérique du Sud. Un voyage qu’il voulait associer avec les établissements scolaires de Pontarlier et alentours. Le vendredi 26 septembre, il présentait son projet à deux classes de Seconde du lycée Xavier Marmier.

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Lucas Lechevallier a présenté son projet aux lycéens de Xavier Marmier
Lucas Lechevallier a présenté son projet aux lycéens de Xavier Marmier ce 26 septembre ©Cassandra Tempesta

Entre le 15 et 20 octobre, Lucas Lechevallier embarquera seul à bord du Transatlantique, afin de rejoindre l’Amérique du Sud pour parcourir la cordillère des Andes à vélo. En théorie. En pratique, c’est une quinzaine de classes issues des écoles de Pontarlier et ses alentours qui sont associées au projet : trois écoles élémentaires (Louis Pergaud, Joliot Curie et une du Val-d’Oise), trois collèges (André Malraux, Lucie Aubrac, Louis Pergaud à Pierrefontaine-les-Varans) et quatre lycées : (Xavier Marmier, les Augustins, Toussaint Louverture et un institut médico-éducatif). Au total, Lucas Lechevallier s’apprête, à 26 ans, à rouler entre 8 000 à 10 000 km en huit mois dans son projet “Vel’Andes”. Un défi qu’il ne voulait pas réaliser dans un but uniquement touristique. Il veut créer une connexion avec les jeunes générations en les sensibilisant à l’écomobilité mais aussi en leur envoyant des contenus immersifs, expériences scientifiques et culturelles, photos, vidéos, récits.

Ce vendredi 26 septembre, il présentait son projet à deux classes de Seconde au lycée Xavier Marmier. Une aventure qui intrigue tant sur l’hygiène, le coût, la nourriture, le matériel, la langue que sur la correspondance qui va être installée. « Je vais mettre en place le Cordill’HEBDO, un hebdomadaire que j’enverrai aux professeurs et chacun pourra piocher les informations pour adapter le contenu en fonction des élèves », explique Lucas. Pour Nicolas Esseiva, professeur de SVT, « c’est une autre manière de faire cours, ça apporte du concret. Lucas va traverser des régions volcaniques, ça servira de support pour la géologie par exemple. Une classe nature a été mise en place aussi avec ce projet, c’était l’occasion ». Un voyage qui trouvera son écho également en histoire-géographie, espagnol, français, physique, sciences de l’ingénieur ou pour les classes média.