La statue rendant hommage à Jenny d’Héricourt a été inaugurée en mars dernier mais continue d’attiser les débats. Dès février 2025, Jean-Philippe Allenbach, président du Mouvement Franche-Comté, notait le trouble dans le choix de la maire de Besançon de confier à Lili Reynaud-Dewar, ce projet de statue.
Il pointait du doigt les conditions d’attribution à cette artiste, ne respectant pas le code des marchés publics. Dans le communiqué repris à l’époque par notre journal, les traces de la future plainte y étaient déjà évoquées par Jean-Philippe Allenbach.
Le régionaliste s’insurgeait contre « une statue qui va coûter 103 000€ aux contribuables bisontins ». Au même moment, Myriam Lemercier conseillère municipale d’opposition du groupe « Besançon Maintenant » contestait « une dépense de 100 000€ pour une artiste sans attache comtoise contrairement aux promesses de la maire de Besançon ».
Enquête ouverte pour « délit de favoritisme »
Le 15 mai, lors d’un conseil municipal, Ludovic Fagaut, chef de file du groupe « Besançon Maintenant » , alimentait le débat en estimant que dans cette affaire, « Anne Vignot cachait des choses ».
Le 18 novembre dernier, le MFC rappelle dans un communiqué qu’une plainte a été déposée en mai pour « suspicion de délit de favoritisme dans l’octroi à Lili Reynaud-Dewar du marché public pour la réalisation de la statue de Jenny d’Héricourt ». Le MFC annonce alors que le procureur de la République a décidé d’ouvrir une enquête. Celle-ci est actuellement en cours.






























