Les chiffres parlent d’eux-mêmes : les femmes vivent aujourd’hui en moyenne jusqu’à 86 ans et les hommes 82,2 ans contre respectivement 85,7 et 80 en France. Une espérance de vie record pour la Suisse qui a su poursuivre sur une lancée amorcée avant la crise sanitaire.
Plus vieux c’est bien mais les vivent-ils heureux ? Oui ! Alors qu’autrefois, dans les années 90, ils se sentaient vieux dès l’âge de 69 ans, cet âge a lui aussi reculé. Ce sentiment ne les atteint qu’à partir de 80 ans selon une récente enquête, âge auquel on quitte le 3ème âge pour…le 4ème âge. Un phénomène sans doute dû à une santé qui reste bonne plus longtemps et au fait de rester actifs.
Bonne nouvelle pour la société qui en profite directement, ils sont de plus en plus présents pour effectuer du travail bénévole auprès des associations ou des institutions. Les familles en tirent également un bénéfice direct puisque ces ainés sont encore plus disponibles pour s’occuper de leurs petits-enfants.
Vieillir n’est donc plus vécu comme une période négative pour les Suisses. Finie l’idée d’associer vieillissement avec déclin des capacités physiques et cognitives, retrait social, solitude, ou même, dénuement et dépendance.
Conséquence directe de cette évolution, les établissements médico-sociaux perdent du terrain au profit d’autres solutions comme l’accueil de jour ou de nuit ou encore la résidence en appartements pour personnes âgées permettant de conserver une certaine autonomie tout en vivant en sécurité.
