Les pompiers comme le grand public, tout le monde a entendu parler de cette fête des pompiers. Temps fort de l’année, la cérémonie est également l’occasion de rendre hommage aux soldats du feu morts en intervention et de célébrer le sens du service commun. La devise des Sapeurs-Pompiers de Paris n’est-elle pas « Sauver ou périr » et celle des pompiers de France « Courage et dévouement » !
Qui est Sainte Barbe ?
Elle aurait vécu en Phénicie sous le règne de Dioclétien. Convertie à la foi chrétienne, Barbe serait morte martyrisée après que son père ait brûlé la tour dans laquelle elle était enfermée…mais l’histoire est bien plus longue, romanesque et tragique. Son nom est issu du terme « barbare » dont on a tiré le prénom Barbara. Vénérée depuis le VIe siècle à Constantinople, ses reliques « supposées » se trouvent à la Cathédrale Saint Wladimir de Kiev.
Elle est également la sainte Patronne des mineurs, des canonniers et des sapeurs du Génie.
Remise de médailles à la caserne Brulard
La première brigade de sapeurs-pompiers de Besançon, a été créée il y a 500 ans. Cinq siècles qu’ils sauvent des vies au quotidien. La cérémonie de la Sainte Barbe était donc l’occasion de remercier les sapeurs-pompiers pour leurs actes de bravoure et de dévouement sous le drapeau tricolore, accompagné de la musique de la batterie fanfare des sapeurs-pompiers de Besançon.
Touche de tradition et de modernité, le commandant Sébastien Fredig, chef du centre de Besançon, avait sollicité un groupe de cornemuses du Jura « je souhaitais ajouter un supplément d’âme à la cérémonie et à l’hommage aux disparus ». Si la cornemuse n’est pas un instrument courant chez les pompiers français (à l’exception de la Bretagne), l’instrument est très courant chez les pompiers des pays anglo-saxons.
Moment d’émotion, la cérémonie de la Sainte Barbe mériterait un bien plus large écho auprès de la population. Les pompiers risquent chaque jour leur vie, pour garantir la nôtre.