Après une visite aux Combes dans une exploitation de la filière Comté, la candidate LR aux présidentielles a rencontré les éleveurs en présence de Philippe Monnet, le président de la FDSEA.
Accompagnée toute la journée d’Annie Genevard, la vice-président de l’Assemblée et députée de la 4ème circonscription du Doubs, Valérie Pécresse avait à ses côtés Xavier Bertrand, chargé des territoires dans le programme de la candidate.
Les propos sont tout de même convenus de la part de la native de Versailles, bien loin de pâturages des Montbéliardes « Je soutiens l’agriculture de montagne. Chaque agriculteur doit être rémunéré selon la valeur qu’il produit ».
La filière agricole ne manque pas de jeunes prêts à relever le défi d’une agriculture de qualité en Franche—Comté. Valérie Pécresse enfonce le clou « je ne veux pas d’agri-bashing mais de l’agri-fierté » dit-elle pour aider à l’installation des jeunes agriculteurs.
Sur le bio, l’actuelle présidente de la région Ile-de-France est plus mesurée. Elle ne semble pas vouloir promouvoir une agriculture 100% bio mais regrette que la France importe le tiers de sa consommation en bio. « Notre territoire est varié. AOP, bio, conventionnel doivent cohabiter intelligemment ».
Après les pâturages du Haut-Doubs, Valérie Pécresse était dans l’agglomération de Besançon. Accueillie par Catherine Barthelet, la maire de Pelousey, elle a visité le GAEC Baulieu en compagnie d’Aurore et de Matthieu Baulieu. La ferme, en constant développement, a fait le pari du lait bio et de la production d’œufs, la preuve que la qualité peut payer !
Contrairement à son ancien mentor corrézien, Valérie Pécresse n’a pas encore la facilité pour « tâter le cul des vaches » mais a une écoute attentive aux attentes des territoires ruraux.
La candidate des LR était enfin à Micropolis pour un meeting très politique. Plus de 600 personnes et de nombreux élus et parlementaires ont écouté les grandes lignes d’un programme où elle a célébré « la France des terroirs ». Quel meilleur lieu que le Doubs pour la promouvoir.
Yves Quemeneur