Ce n’était jamais arrivé auparavant dans l’histoire. Aucun club n’est descendu sportivement en N2 cette année et ce n’est pas à Besançon que l’on va s’en plaindre. Profitant des déboires financiers des uns ou du refus d’accéder à la N1 chez les autres, Besançon entame une 9e saison consécutive au troisième échelon français. « On a surtout vu des territoires qui jusqu’ici, soutenaient de manière peut-être excessive leur équipe, revenir à la raison. Ça me semble aussi plus juste. À Besançon, nous avons un soutien raisonnable de collectivités qui doivent aider tout le monde. Vu la situation des finances publiques actuelle, c’est logique. », commente Vincent Cartier, successeur de Philippe Tristam à la présidence du BesAC Basket.
Budget prévisionnel autour du million d’euros, masse salariale encadrée
La transition entre les deux hommes s’est préparée depuis plusieurs mois et le nouveau président, par son parcours, connaît les coulisses du basket bisontin, comme au niveau national. De cette manière, Vincent Cartier a participé à la venue de Laurent Kleefstra, nouveau coach à la tête de l’équipe fanion. Pour cette saison, le budget prévisionnel avoisine le million d’euros quand la commission de contrôle et de gestion de la FFBB a décidé d’encadrer la masse salariale, empêchant le BesAC d’être pleinement libre pour renforcer l’effectif 2024/2025. Un moindre mal, au vu de la situation sportive en fin de saison dernière.
Dans ces conditions, quel(s) objectif(s) fixer pour l’équipe fanion ? « Au basket on a quasiment que deux choix, la montée ou le maintien. On pourrait annoncer qu’on veut jouer les play-offs pour accéder à la Pro B mais la priorité aujourd’hui c’est de reconquérir le cœur de nos supporters. La fin de saison dernière est encore dans leur esprit », répond le président.
« L’assurance de passer une belle soirée »
Cela passe aussi par des rencontres au Palais des Sports, qui, en dehors des résultats sportifs, reste une valeur sûre pour l’ambiance et le spectacle. Les négociations entre la Ville et le club de basket bisontin tournent autour d’une dizaine de matchs dans l’enceinte, avec vraisemblablement une première rencontre en Coupe de France contre Roanne, club historique du basket-ball français actuellement en pro B, le 25 septembre. « Je suis très attaché au côté spectaculaire du basket. On veut que chaque supporter sache que venir voir le BesAC, c’est l’assurance de passer une belle soirée », glisse Vincent Cartier. « Ça passe aussi par de nouvelles choses, innovantes. Si ce n’est pas cette année, ce sera l’an prochain. »
Le championnat lui, débute le 13 septembre au Havre. Avant cela, Besançon termine sa préparation avec trois rencontres : le 27 août à Lausanne, le 31 août à Mulhouse et le 7 septembre à domicile contre Kayserberg (17h).
M.S