Le parcours s’étend sur 27 km de rivière, de la Rasse en amont de Biaufond à l’entrée du Doubs en Suisse à 8 km de Goumois. 21 km de première catégorie à quoi s’ajoutent les plans d’eau de Goule et de Biaufond. « Nous sommes régis par une convention internationale qui harmonise la pratique de la pêche de part et d’autre de la frontière, ce qui explique l’ouverture anticipée, le 1er mars, et la fermeture retardée, le 30 septembre pour la 1ère catégorie », explique Patrice Malavaux, garde pêche de la Franco-Suisse.
Autre différence, la taille minimale des truites, 35 cm ici contre 30 ailleurs dans le département. « Nous avons aussi deux parcours no-kill en amont et en aval du Moulin du Plain pour les pêcheurs à la mouche et une autre de 1,6 km sur le secteur de la verrerie pour tous les types de pêche cette fois » poursuit le garde.
Hausse de fréquentation grâce à la crise sanitaire
Avec 537 cartes annuelles vendues l’an dernier, 1952 journalières et 295 cartes vacances hebdomadaires, les chiffres ont confirmé la tendance enclenchée depuis plusieurs saisons avec le retour des pêcheurs. « C’était déjà le cas depuis que nous n’avions plus à déplorer d’épisodes de mortalité piscicole et la situation sanitaire a encore amplifié cette augmentation » se réjouit-il. Lors du premier confinement de 2020 notamment, les pêcheurs habituellement en Ecosse, en Norvège et dans les pays de l’Est par exemple ne pouvaient plus voyager. « Ils sont donc venus pour certains ou revenus pour d’autres… la météo étant au rendez-vous et le poisson aussi, ils ont été séduits ! ». Si la majorité des pêcheurs vient aussi des environs et du Pays de Montbéliard ou de Suisse la clientèle venue de toute la France, de Belgique et d’Italie retrouve peu à peu le chemin de Goumois.
Une bonne nouvelle pour l’association de pêche et pour toute l’économie touristique locale. « Il faut intensifier les efforts pour améliorer la qualité de l’eau et sauver ce patrimoine exceptionnel ».