Les anciens vous diront souvent qu’à leur époque, ils faisaient des kilomètres chaque jour par tous les temps pour aller à l’école et en revenir. Aujourd’hui, pour quelques centaines de mètres, beaucoup utilisent systématiquement la voiture. « C’est un constat que nous faisons au quotidien et qui nous interroge compte tenu de la place centrale de l’école dans la commune donc de la proximité relative pour tous les habitants » confie Yannick Blondeau, membre de l’association des parents d’élèves et conseiller municipal. Outre les questions de sécurité liées aux nombreux mouvements de véhicules, nul aujourd’hui ne peut ignorer l’impact environnemental de ces petits trajets, ni même sur la santé des enfants qui ont besoin de bouger. Par exemple en faisant ces petits trajets à pied. « Cette enquête va nous permettre de dresser un véritable état des lieux ». Les parents qui se déplacent déjà à pied vont-ils continuer et seraient-ils prêts à accueillir d’autres enfants pour les accompagner, si bien sûr les parents de ceux-ci y consentent… sachant qu’un pédibus se compose au minimum d’un conducteur, qui dirige le cortège et d’un accompagnateur qui ferme la marche.
« Nous allons étudier les réponses que nous recevrons en menant une réflexion secteur par secteur ». Quatre lignes de pédibus semblent en effet envisageables. Pour qu’à l’avenir les 300 élèves de Doubs, mais aussi leurs parents, prennent ou reprennent de nouvelles habitudes, plus raisonnables et plus saines. Partout où de tels dispositifs ont été mis en place, d’autres avantages sont apparus : ces pédibus permettent de tisser des liens entre voisins, de se rendre mutuellement service, avec également des enfants qui apprennent à se connaître mais aussi à se déplacer en groupe de manière sécurisée, et à bien respecter le Code de la route.