Une industrie durable et performante

Atteindre l’objectif de neutralité carbone en 2050 n’est pas seulement un vœu pieux. Encore faut-il accompagner les entreprises dans cette transformation vertueuse tout en maintenant un haut niveau d’innovation et de rentabilité.

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Un programme d’accompagnement « Industrie Durable et Performante » en Bourgogne Franche-Comté

Les orientations du programme s’intègrent dans les objectifs du plan France 2030. Il est initié par la Région Bourgogne Franche-Comté et porté par le CETIM avec la collaboration de plusieurs partenaires (CCI de Bourgogne Franche-Comté, UIMM BFC, Fibois, l’Usinerie, Numerica, PMT, Plymeris, Robotics Valley et Vitagora).

Ce programme doit aider les PME et ETI industrielles à transformer leur outil de production, leur organisation et/ou leurs produits en intégrant compétitivité et décarbonation.

Le focus est mis sur le développement des secteurs de l’hydrogène, de l’économie circulaire, de l’e-mobilité et de la transition numérique.

Pourquoi participer à ce programme

Gagner en compétitivité tout en décarbonant les activités industrielles est un challenge ambitieux. Il reposer sur une démarche éprouvée et un accompagnement sur mesure adapté aux besoins de chaque entreprise et à sa stratégie. C’est une façon de mieux sécuriser les choix des entrepreneurs tout en engageant la transformation.

L’accompagnement est assuré par une équipe d’experts dans la transformation des entreprises (industrie du futur), de développeurs de technologies « propres et sobres » pour les entreprises manufacturières et d’assistants à maîtrise d’ouvrage pour accompagner jusqu’à la mise en œuvre des solutions définies.

Deux modules pour définir la feuille de route

Les PME et ETI industrielles de Bourgogne Franche-Comté bénéficient d’un accompagnement sur mesure de 5 à 20 jours de conseil pour sécuriser leurs choix. Les solutions sont aussi bien technologiques, numériques ou organisationnelles.

Le premier module est un accompagnement d’une durée de 5 jours subventionné à 80%. Le reste à charge pour l’entreprise est de l’ordre de 1100€ HT.

La fin des véhicules thermiques en 2035 votée par l’Union européenne n’est pas une fatalité pour la filière fonderie ! Ces acteurs peuvent trouver matière à diversification dans les nouveaux marchés des véhicules électriques et de la mobilité douce. ©CETIM

Les objectifs sont de garantir et améliorer la compétitivité en s’adaptant aux contraintes d’un environnement bas carbone. Il s’agit également de saisir les opportunités de développement liées à la transition énergétique et écologique et anticiper les règlements à venir.

La démarche structurée intègre la compréhension de la stratégie de l’entreprise et ses enjeux de développement. Elle permet enfin de disposer d’une feuille de route de transformation permanente.

Le second module prévoit une durée de mission de 5 à 20 jours pour un montant maximum de 22 K€ subventionné à 50%.

Il s’agit d’accompagner l’entreprise dans la recherche et le déploiement d’une solution portant sur une brique de transformation liée à l’industrie du Futur et la transition énergétiques et environnementale. L’accompagnement est dispensé par un prestataire référencé par le CETIM.

Toutes les PME et ETI industrielles sont éligibles à ces accompagnements.

CETIM Quezako ?

Le CETIM est un institut technologique, centre d’expertise mécanique français. Il est l’outil de R&D pour 6500 entreprises mécaniques. Il emploie 1100 personnes dont plus des 2/3 d’ingénieurs et de techniciens et réalise 173 millions d’euros de chiffre d’affaires.

Le Centre fédère des programmes innovants et pilote de grands projets industriels. Il participe à l’agilité des entreprises, aux nouvelles organisations de production et à aider à l’appropriation de nouvelles technologies.

Pour les entreprises industrielles au quotidien, tout cela ressemble parfois à du charabia technocratique et à des dépenses publiques parfois inconséquentes. C’est à contrario l’occasion pour les PME « le nez dans le guidon » de sortir de leurs ateliers et bureaux d’études et mieux évaluer leurs stratégies d’avenir. Attention toutefois que les secteurs mis en avant (économie circulaire, hydrogène…) ne soient pas des modes mises en avant. Les entreprises ont besoin de souplesse et d’agilité dans leur développement industriel, sans être contraintes par des carcans administratifs.

Yves Quemeneur