Un but à Stella St.Maur, un autre sur le terrain de Paris 92. À l’extérieur, l’entame de championnat était frustrante pour l’ESBF et son entraîneur Sébastien Mizoule. « Quand, à Paris on a 13 possessions de balle à 6 contre 5 et qu’on n’atteint que 48% de réussite, c’est problématique. », confiait le coach avant la rencontre face à Nice ce mercredi 27 septembre. Les joueuses ont eu dix jours pour se préparer avec plus de rigueur et d’envie pour aller chercher des points dans la course à l’Europe. « On a toujours un championnat gruyère quand on n’est pas européen. Nous avons un groupe nouveau qui a besoin de plus travailler ensemble pour se trouver. Les entraînements étaient de qualité, ça ne me dérange pas d’attendre aussi longtemps, j’ai senti des filles de plus en plus concernées. J’attends plus d’engagement physique, sans dire qu’il faut se frapper. Le handball, c’est du combat et les week-ends on en prend plein la figure. C’est le seul petit point faible de ces dix jours. »
Sans Frida Rosell, ni Mélina Peillon
À Nice, l’ESBF a retrouveré une équipe qu’elle a battu l’an dernier après avoir effectué le travail en première période. « Sur le plan comptable, il faudra gagner d’autres matchs urgemment. À Nice, on y gagnait une fois tous les trois ans, c’était déjà le cas l’an dernier donc on a fait mentir les statistiques. », poursuit l’entraîneur. Et de la bonne manière : une victoire 30-35 où l’ESBF n’a pas laissé la place au doute en menant rapidement dans la rencontre avant d’enfoncer le clou en fin de seconde période. Il faudra confirmer mercredi 4 octobre au Palais des Sports face à Plan-de-Cuques.
M.S