Un budget de 357 millions d’euros
Gabriel Baulieu, 1er vice-président de GBM en charge des finances, a présenté « un budget ambitieux, solide et responsable ».
C’est la volonté réaffirmée de la Collectivité urbaine « d’investir fortement en soutien à l’économie et à l’emploi, à l’attractivité du territoire et aux transitions ».
Plus de 500 M€ pour le PPI (Plan Pluriannuel d’Investissements)
Pour le seul budget principal, l’enveloppe s’est accrue de 90 M€ depuis 2020. En 2024, les dépenses d’équipement vont représenter 111 M€, particulièrement axées sur les mobilités, l’habitat, la rénovation énergétique et les énergies renouvelables. En y ajoutant la part non réalisée de 2023, c’est une enveloppe globale de 150 M€ au niveau de GBM et de 200 M€ en incluant les investissements des communes.
Un soutien affirmé à la qualité et la proximité des services publics
L’effort sera particulièrement conséquent de 800 000€ en faveur des ressources humaines, pour le soutien au pouvoir d’achat des agents et à l’attractivité des emplois publics.
65% des ressources consacrées au fonctionnement
Si la baisse encore partielle de la facture énergétique permet d’atténuer la hausse de 3,5% des dépenses de fonctionnement, elle est compensé par l’augmentation des primes d’assurances et la hausse de la contribution de GBM au SDIS (Service d’Incendie et de Secours) de 600 K€.
Frilosité sur les ressources fiscales
Les 20 MD€ d’économies à réaliser au niveau national « pourraient passer par une ponction plus importante sur le budget des collectivités » s’inquiète Gabriel Baulieu. La Dotation Globale de Fonctionnement va représenter en 2024 près de 18 millions d’euros.
80 millions d’euros de baisse de la fiscalité sur GBM
Grand Besançon ne dispose plus d’autonomie fiscale depuis la suppression de la taxe d’habitation. « Sur l’ensemble des 68 communes de la Métropole, c’est un manque à gagner de 80 millions d’euros », a rappelé le vice-président chargé des finances. C’est aussi une amélioration du pouvoir d’achat des ménages et une baisse significative de la fiscalité des entreprises.
« Nous n’augmentons pas les taux de fiscalité en 2024 »
Pourtant, la note à payer pour la taxe foncière augmentera mécaniquement de 3,9% du fait de la hausse de la base imposable. Les chiffres sont têtus ! Pour ne pas augmenter la fiscalité…il suffirait de baisser le taux ! Pour la CFE (Contribution foncière des entreprises), elle passe de 26,56% à 26,75%, « une hausse très symbolique » selon Gabriel Baulieu en comparaison des villes de même strate qui sont souvent au-delà de 30%.
Au final, ce sont plus de 600 millions d’euros de budget qui sont votés en 2024, en incluant la Ville de Besançon, toutes les communes de l’agglomération et le budget de GBM…provenant des impôts des ménages et des entreprises. Naturellement, le groupe d’opposition Besançon Maintenant s’est abstenu sur le vote du budget. De son côté, les élus communistes, tout en votant le budget, ont rappelé leur « souhait d’augmenter les impôts des entreprises et des plus riches » et « d’augmenter les emprunts pour financer les services publics ».
