Besançon. Le stand de tir à Chaudanne rouvre ses portes

La société de tir de Besançon, club principalement axé sur le tir sportif au fort de Chaudanne avait dû fermer ses portes à la suite d’un incident. Depuis le 31 mai, les quelques 300 adhérents peuvent retourner pratiquer même si le tir sportif de vitesse reste restreint.

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Depuis 2021, le stand de tir du Fort de Chaudanne a été l'objet de plusieurs aménagements. D'autres sont en projet. Photo DR

John Fourré aura attendu près de deux mois avant de pouvoir retrouver son stand de tir. Une longue attente pour le président club de tir STB après un incident survenu le 2 avril, extérieur au club. « L’association gère le site et l’avait prêté à l’administration pénitentiaire pour s’entraîner. Un tir accidentel a projeté une balle rue Gabriel Plançon. Une enquête a été menée et le service pénitentiaire a trouvé un lieu plus adapté. Le club a été totalement dédouané de toutes responsabilités et c’est une première bonne chose pour clarifier la situation. »

L’autorisation de retourner sur le site était vivement attendue, car la saison sportive elle, ne s’arrête pas, certains championnats de France se déroulent ce mois-ci. Les tirs à 25 et 50 mètres sont donc ouverts avec une restriction encore maintenue pour le tir sportif de vitesse à 25 mètres. « La Ville a encore des craintes vis-à-vis de cette pratique. C’est regrettable car nous étions le seul stand pouvoir proposer cette catégorie. Personnellement je pratique cette discipline en compétition et donc là, je n’ai plus d’entraînement. » Des travaux pour renforcer la sécurité, homologués par les Fédération française de tir, sont en réflexion, pour rassurer les élus. À Chaudanne, c’est aussi le terrain d’entraînement du champion du monde 2023 Pierre-Guillaume Sage, para-athlète en course pour les Jeux de Paris 2024.

« Cet épisode a permis de renforcer nos liens avec la Ville. On va installer des caméras sur tout site pour voir en temps réel ce qu’il se passe. La réflexion porte aussi sur le renforcement du pare-balles afin d’éviter une perte en ville. C’est un projet qui a un coût assez lourd et va donc demander une recherche de fonds et accompagnement. » Avec une ambition claire : pouvoir à nouveau pratiquer le tir sportif de vitesse, le plus rapidement possible.

M.S