L’histoire de cet événement remonte à une initiative particulière : celle d’une famille franc-comtoise qui a accueilli les premiers Chinois à Besançon. Depuis, l’Amicale des Chinois de l’Est et l’Association Franc-Comtoise des Amitiés Franco-Chinoises ont pris le relais, transformant cette fête en un moment de partage et de convivialité.
Pour le président de l’AFC-AFC Pierre Magnin-Feysot, « le Nouvel An Chinois est une fête aussi importante que Noël ou le Nouvel An occidental, un moment pour se retrouver entre amis et familles ». Cette année, l’innovation est au cœur de l’événement. En plus du traditionnel spectacle, qui sera dans l’après-midi, des ateliers seront proposés pour permettre aux enfants et aux adultes de s’initier à diverses pratiques de la culture chinoise : calligraphie, art du papier découpé, jeux et casse-tête chinois. Une opportunité de plonger au cœur de ces traditions parfois ancestrales.
2025, année du Serpent
Chaque Nouvel An Chinois célèbre un signe du zodiaque. Pour 2025, c’est le Serpent, souvent surnommé « petit dragon », qui sera à l’honneur. Ce signe, apprécié en Chine pour sa sagesse, sa vivacité et sa vitalité, rappelle la forme du dragon, “en 2024 c’était justement l’année du dragon, et l’année prochaine ce sera l’année du cheval qui est un symbole de réussite car il y a un dicton qui va avec, quand le cheval arrive réussite arrive” souligne Min Xia, professeur de chinois au secondaire.
Une nouvelle formule adaptée
L’organisation a tiré des enseignements de l’année précédente, marquée par une participation record de 360 convives au dîner. Cette année, le format sera repensé pour s’adapter aux capacités logistiques de l’association, « nous devons rester réalistes pour garantir une expérience agréable à tous », explique l’équipe organisatrice.
L’événement témoigne également d’un esprit d’ouverture. Quatre associations, dont l’Amicale des Chinois de l’Est, La Route de la Soie et 2A2C, collaborent pour organiser cette fête. Ce partenariat reflète un message fort : « la culture est un ciment entre les civilisations. En apprenant à se connaître, nous pouvons travailler ensemble pour construire un monde plus harmonieux », précise Pierre Magnin-Feysot.