Besançon. ESBF : l’Europe est plus que jamais possible

Les victoires face à Saint-Amand et Dijon ont permis aux Bisontines de s’installer à la 5e place, synonyme de Coupe d'Europe, à deux journées de la fin. Avec cette dynamique positive, l'ESBF est redevenu maître de son destin. Avec deux dernières victoires contre Saint-Maur et Chambray, l'objectif serait enfin validé.

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joueuse de l'esbf en extension

L’ESBF navigue dans un championnat aussi dense qu’imprévisible. Entre blessures, irrégularité défensive et manque de constance dans les enchaînements, l’équipe bisontine a traversé des périodes compliquées. Les dernières semaines illustrent parfaitement cette irrégularité. Face aux mal classés, les bisontines se montrent d’abord poussives avec une victoire au bout du suspense face à Mérignac (33 – 32) le 7 mai. Elles s’inclinent quatre jours plus tard chez la lanterne rouge Toulon (32 – 29) et voient la 5e place s’éloigner.


Le derby, tournant de la saison ?

C’est en traversant cette zone de turbulences que Besançon entame sa dernière série de matchs avant la fin de saison. D’abord face à Saint-Amand le 21 mai. La rencontre n’a rien d’une formalité et tient toutes ses promesses. Les Bisontines imposent leur rythme, usent physiquement leur adversaire et font la différence. Une victoire (31 – 27) obtenue à force de détermination et une équipe qui retrouve sa capacité à rebondir dans les moments importants.

Rarement un derby n’a été aussi important pour l’ESBF : trois jours plus tôt, l’OGC Nice s’incline à domicile contre Toulon, décidément galvanisé par son opération maintien (30 – 33), quand le JDA perd à Brest (29 – 22). Ce 24 mai, les joueuses de Jérôme Delarue débarquent donc à Dijon avec l’obligation de s’imposer pour espérer jouer l’Europe. Là encore, Besançon s’accroche et fait la différence en seconde période grâce à une intensité physique et une justesse devant la cage. Cette victoire (30 – 34) est triplement bénéfique : Besançon grimpe à la 5e place, dépasse Nice qui dans le même temps concède un match nul et revient à un petit point de Dijon, 4e (le JDA compte un match de retard). 

Saint-Maur et Chambray, derniers obstacles pour croire à l’Europe 

Besançon est donc 5e à deux journées de la fin. Le club bisontin joue pour l’instant l’Europe, comme espéré depuis maintenant deux saisons. Encore faut-il bien finir et ne plus commettre de faux pas. Deux derniers obstacles se dressent devant l’équipe fanion : le premier est un déplacement à Saint-Maur mercredi 4 juin, à la lutte pour le maintien. La déroute à Toulon résonne encore pour les bisontines, désormais averties que les équipes en bas de tableau vendront cher leur peau.  » Il y a des bonnes joueuses dans toutes les équipes, ça sera dur pour tout le monde « , abonde Jérôme Delarue, entraîneur de l’ESBF. 

Vient ensuite Chambray, solide 3ᵉ du championnat et officiellement qualifié en coupe d’Europe. Un dernier match déterminant pour l’ESBF qui compte sur un Palais des Sports bouillant afin de faire la différence et confirmer sa place européenne.  » On va devoir puiser dans les ressources, mais on aura lutté jusqu’à la fin « , termine l’entraîneur.

Metz, facteur X de cette course européenne ?

Ce mercredi 28 mai, le JDA Dijon affronte Plan-de-Cuques, 7e avec 46 points lors d’un match en retard. En s’imposant, Dijon assurerait sa place européenne et éliminerait définitivement de la course son adversaire du soir. Alors que Besançon affronte Chambray lors de la dernière journée, Metz, potentiellement championne avant le 8 juin, reçoit… Nice. Les ex-bisontines aujourd’hui messines pourraient bien être d’une grande aide dans cette course européenne.

F.B & M.S