
C’est un dossier qui a longtemps attisé les débats. Au printemps 2024, deux communes du Haut-Doubs étaient bien déterminées à mener son projet de crématorium à son terme. Levier a étudié la demande de crématorium dès le début du mandat municipal de 2020. De son côté, la CCGP assure qu’un projet similaire était dans les statuts de la société publique locale (SPL) des pompes funèbres intercommunales (PFI) dès 2016. « On a déjà axé pour des raisons financières, stratégiques, la construction d’un funérarium. Ensuite, il y a eu les élections en 2020, le Covid, et le dossier a été mis un peu de côté. On en a reparlé un peu concomitamment avec Levier », explique Didier Chauvin, vice-président à l’Urbanisme à la CCGP et président des PFI.
Un projet en « stand-by » à Levier
Après un an de suspense, le projet de la CCGP devrait être seul à se lancer. « Le but est d’offrir un service à la population. On a un projet mûr, prêt, abouti mais on a décidé de le mettre en stand-by. Dans quelques années, peut-être qu’il y aura toute la légitimité pour deux crématoriums », confie le maire de Levier, Marc Saulnier. « La voie est un petit peu plus dégagée, il n’y aura qu’un crématorium qui a vocation à rayonner sur le grand Haut-Doubs, de Chapelle-des-Bois à Maîche », poursuit Didier Chauvin. Environ 150 000 habitants seront concernés. Maintenant, tout est question de temporalité : dépôt de permis, enquête publique, passage au CODERST (conseil départemental de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques). « Une fois que ce sera dégagé administrativement, on passera des marchés et on pourra poser la première pierre. L’idéal serait de commencer fin automne. On espérait une ouverture en juillet 2026, ça va être dur de tenir ce délai, ce sera peut-être plutôt l’automne si tout va bien ».