
Elles sont organisées partout sur le territoire de Bourgogne Franche-Comté pour faire découvrir aux jeunes lycéens les 80 métiers du numérique et imaginer aussi les métiers qui n’existent pas encore avec l’essor de l’Intelligence Artificielle. Les JOA sont organisées conjointement par l’OPCO Atlas, la Région Bourgogne Franche-Comté et le Rectorat.
Elles ont pour but d’informer les lycéennes et lycéens aux enjeux du numérique dans les métiers d’aujourd’hui et ceux de demain avec deux objectifs : d’une part inciter les jeunes vers les métiers du conseil, de la banque, de la finance et de l’expertise comptable dans lesquels le numérique prend un place essentielle, d’autre part intéresser les jeunes filles aux métiers du numérique. ATLAS est un opérateur de compétences majeur dans ces métiers. Il couvre 13 filières professionnelles représentant 200 000 entreprises et 2 millions de salariés dont plus de 55% de cadres à haut niveau d’expertise. Pour ATLAS, participer à ces journées est donc un impératif pour assurer la croissance et les emplois dans ces filières, soulignait Cyprien Prost, le délégué régional de l’OPCO.
Le numérique, un secteur trop marqué par les inégalités de genre
Il suffisait, pour s’en assurer, de constater l’absence des jeunes filles dans les ateliers proposés tout au long de cette journée. 25 événements dans 5 à 6 établissements scolaires de la région, vont tendre à inverser les tendances. C’est le sens donné au slogan « Hackez les stéréotypes ».
Le cliché est encore bien présent chez les parents et les enfants. Les métiers scientifiques sont des métiers d’hommes, exception faite pour les métiers de la santé et des soins. Les jeunes filles, souvent très performantes dans les matières scientifiques, vont trop souvent s’en désintéresser, considérant que ce n’est pas pour elles !
Au travers de jeux de rôles, d’ateliers interactifs, de projets numériques collaboratifs d’environ 30’, les jeunes lycéens apprennent à déconstruire ces stéréotypes pour promouvoir une orientation plus ouverte, plus ambitieuse et surtout plus mixte.
Créer une start-up numérique
C’est ce que proposait Yassine Hamidouche de « La Fabrique du numérique ». En moins d’une heure, les élèves, tous volontaires, apprenaient les rouages d’une start-up et les nombreuses compétences qui y sont nécessaires.

Un autre atelier, sous forme d’escape game, identifiait la complexité de la sécurisation des données. Deux exemples qui démontrent que les filles ont autant de compétences et d’appétence pour les quelques 80 métiers du numérique.
Alors que femmes et hommes échangent quotidiennement sur les réseaux sociaux, que l’usage du smartphone ne connaît pas de différences entre les sexes, il reste encore des freins sociétaux à lever.
L’économie de demain reposera sur des fonctions techniques de production, des fonctions de back-office et des fonctions marketing et commerciales utilisant le numérique. Louper ce virage pour les jeunes femmes, c’est risquer de se priver de métiers rémunérateurs et porteurs d’avenir. C’est tout le sens de ces journées de sensibilisation.




























