Unification des mouvements de résistance
Au-delà des différences politiques, Jean Moulin représentant le Général de Gaulle, a coordonné à partir de cette date l’action de la Résistance dans tout le pays. La réunion a permis de fédérer les huit grands mouvements de résistance, les syndicats et les représentants des partis politiques de la troisième république. Elle marque le début de la libération du pays.
Les nouvelles générations ont aussi de la mémoire
Comment imaginer l’avenir d’un pays sans connaître son passé et agir au présent ? Une douzaine de jeunes lycéens des lycées Jules Haag et Louis Pergaud ont lu la lettre d’adieu de Paul Paqueriaud, fusillé à la Citadelle de Besançon le 26 septembre 1943.
Ils ont ensuite égrené les noms des 100 fusillés « morts pour la France » à la Citadelle de Besançon.
Ces jeunes générations doivent aussi avoir un sens critique sur une période qui a bouleversé le monde, comme ils doivent avoir le sens critique sur l’histoire contemporaine.
Tous les partis politiques n’étaient pas « résistants » en 1940. Toute la population n’était pas « résistante » loin de là !
Le Général de Gaulle était bien seul le 18 juin 1940. Tout juste sont-ils quelques centaines à avoir traversés la Manche à l’appel d’un général inconnu. 128 hommes venaient de l’ile de Sein au large de la Bretagne. Ceux-là n’ont jamais failli dans le choix d’une France libre à l’époque du pacte germano-soviétique !
La date du 27 mai doit demeurer dans la mémoire collective comme l’acte fondateur du modèle social français qui a inspiré les textes fondamentaux de notre droit actuel.