Après la liquidation du club de Basket bisontin BBC en 2023, un groupe de parents se mobilise pour que leurs enfants puissent continuer de jouer. C’est ainsi qu’est née, dans l’urgence, l’ABVB le 17 juillet 2023. Elle démarre la saison en reprenant une partie de l’héritage du BBC : les maillots, une partie des bureaux, du matériel d’entraînement, etc. Comme le BBC, les joueurs et joueuses évoluent à l’Annexe du Palais des sports. Avant la saison 2024-2025, la direction est remaniée, notamment par la nomination d’Halima Ghandi en tant que présidente du club. Alors qu’en 2023 le club comptait 142 licenciés pour 7 équipes compétitives, il est passé cette saison à plus de 300 licenciés et 17 équipes. « Je pense que les JO ont eu un effet, surtout chez les filles », déclare Nadia Boulaid, trésorière du club. 25 bénévoles, dont 18 entraineurs, s’occupent d’équipes masculines et féminines de toutes catégories, des plus jeunes, aux seniors ainsi qu’à une section loisir (sans compétition) qui compte plus de 25 personnes. Un succès compliqué à anticiper : « on a trop peu de créneaux, donc on se débrouille. On est régulièrement contraint de faire jouer des groupes, de catégories différentes, ensemble pour les entraînements », précise Nadia Boulaid.
Un club engagé pour le basket féminin et l’inclusion sociale
Seul club bisontin à proposer une offre féminine, l’ABVB mise clairement sur la promotion du sport féminin : « Le but est de garder un taux de filles supérieur à 50%, il y a de la demande sur Besançon je pense qu’on a encore une large marge de manœuvre », explique la trésorière. Composée en majorité d’ex-joueuses du BBC, l’équipe fanion a dû repartir du plus bas niveau départemental : « À long terme, l’objectif est que l’équipe féminine remonte en National 2 ». Le club se veut familial et engagé. En catégorie jeune, la porte est ouverte à tous les niveaux, sans passer de sélections. Également, ils introduisent régulièrement des jeunes en situation difficile : « nous collaborons avec des structures comme la maison Sainte Jeanne-Antide ou l’AHS (Association d’Hygiène Sociale) ».
