
Créée en 2011, l’ISIFC forme chaque année des ingénieurs spécialisés dans le bio-médical. L’Institut forme des cadres dans la conception, le déploiement et la supervision des dispositifs médicaux, notamment les prothèses ou des implants intracérébraux capables d’améliorer réellement la vie des patients. Les étudiants y acquièrent une triple culture rare : technique, médicale et réglementaire. C’est toute l’originalité de l’ISIFC.
Des liens étroits avec les industriels de la santé et les pôles de recherche
Cette proximité avec le monde médical (hôpitaux, cliniques, centres de soins…) et le monde de la recherche (Femto-St, EFS…) en font une école innovante et dynamique en phase avec la médecine de demain.
Le cycle de formation de trois ans est multidisciplinaire. En 3ème année, les étudiants optent pour des spécialités comme la biomécanique et les microsystèmes, la bio-ingénierie, la micro-robotique en santé ou la e-santé.
Un contexte de croissance des besoins
La construction de ce nouveau bâtiment de 1 500 m² répond à la croissance des effectifs d’étudiants. A l’horizon 2028, L’ISIF devrait former 300 étudiants, soit le double de l’effectif actuel.
Le métier d’ingénieur biomédical réponde à une demande en très forte émergence. Le vieillissement de la population, les nouvelles technologies dans les interventions chirurgicales et les soins, l’apparition de nouvelles pathologies, les assistances techniques aux handicaps et aux sports de haut niveau, sont autant d’indicateurs pour justifier le développement de l’ISIFC et conforter l’écosystème bisontin comme capitale du biomédical.
« Un pôle d’attractivité fantastique »
Marie-Guite Dufay, Présidente de la région Bourgogne Franche-Comté ne tarissait pas d’éloges pour cette formation, « un argument de poids pour faire venir à Besançon étudiants et actifs ».
« Il n’y a pas de région forte sans université forte. C’est le sens de l’investissement massif de 80 millions d’euros financé en partie par la Région pour la rénovation complète du campus de la Bouloie » a souligné Marie-Guite Dufay.
Une vision architecturale ambitieuse
A partir d’un terrain entièrement vierge, à proximité de la forêt des Montboucons, les architectes du Cabinet Coulon & Associés ont conçu un univers clair et lisible. Les espaces sont pensés pour un travail collaboratif associant des salles de cours, des univers projet, des zones de prototypage, favorisant les échanges, l’innovation et le travail en groupe.

Une partie du bâtiment est consacré à cet apprentissage, ouverte sur la nature environnante. En face, des espaces de réunion et un grand amphithéâtre modulaire de 150 places. « La conception de l’espace offre aux entreprises du biomédical l’organisation de colloques et d’expositions, élément supplémentaire de l’attractivité de l’Institut » argumente Vincent Armbruster, le directeur de l’ISIFC.
Investissement de plus de 7 millions d’euros
Cet investissement s’intègre donc dans le projet bien avancé de faire du campus de la Bouloie, un campus d’excellence. « C’est un atout majeur pour notre territoire voulu par Jean-Louis Fousseret dans le cadre de Synergie Campus » a souligné Ludovic Fagaut, 1er vice-président du Conseil départemental du Doubs.
La région a participé à hauteur de 46%, l’Université Marie & Louis Pasteur (ex-UFC) pour près de 26%, Grand Besançon Métropole a apporté 25% et le département du Doubs, dont ce n’est pourtant pas la compétence, a participé à l’investissement à hauteur de 3%.
La rénovation du campus Temis-Bouloie, comme la construction de la Grande Bibliothèque et la rénovation du campus Arsenal, participent de l’attractivité étudiante de Besançon, deuxième meilleure ville étudiante de France derrière Toulouse selon le classement récent de la revue l’Etudiant. Les critères retenus par le magazine citent qualité et accès aux logements, transports en commun, offres multiples de formation…Il manque peut-être dans ces critères d’attractivité le développement économique et l’accueil de nouvelles entreprises dans la capitale comtoise.