Besançon. Un rassemblement minimaliste en soutien aux victimes du 7 octobre, deux ans après

La Maire de Besançon invitaient les bisontines et les bisontins à se rassembler sur l’esplanade des Droits de l’Homme "deux ans après l’attaque terroriste du Hamas en Israël".

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Anne Vignot, la Maire de Besançon, a prononcé une courte allocution en présence d'une partie des élus de la majorité de Besançon ©YQ

Il y avait bien peu de monde pour s’émouvoir ce mardi 7 octobre 2025, deux ans après l’attaque terroriste du Hamas. L’organisation rapide de cette commémoration – les médias ont été prévenus à peine plus de 24 heures avant celle-ci –  y est peut-être pour quelque chose.

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Yvan Trellu-Moal, représentant l’association nationale « Tous 7 octobre » a jugé « être invisibilisé » par la maire de Besançon lors de l’hommage rendu aux otages israéliens ©YQ

Sur place, Yvan Trellu-Moal, représentant à Besançon de l’association nationale « Tous 7 octobre » était irrité de n’avoir pas été invité. Son association égrène les secondes depuis 732 jours pour demander la libération de tous les otages du Hamas sans conditions. Franck Defrasne, le président de la LICRA du Doubs était également présent sans qu’il soit invité à prendre la parole. L’absence de la communauté juive était religieuse. Le mardi 7 octobre 2025 correspond au 15 Tichri 5786 dans le calendrier hébraïque. Ce jour est une fête religieuse importante où les fidèles se retrouvent à la synagogue pour célébrer « Sim’hat Torah » la fin du cycle annuel de la lecture de la Torah.

« Les juifs de France doivent vivre sans peur »

Anne Vignot a souligné « l’importance de lutter contre l’antisémitisme, facteur de haine qui s’oppose à nos valeurs républicaines de liberté, égalité et fraternité ». Dans sa courte allocution, la Maire de Besançon « a appelé à la libération de tous les otages d’Israël et de Palestine ».

Il aurait été utile de rappeler les faits atroces commis par les terroristes du Hamas le 7 octobre. Plus de 230 personnes ont été sauvagement arrachées à leur maison, à leur famille en Israël et emmenées vers la bande de Gaza. Parmi eux, 64 femmes et 36 enfants dont 16 avaient moins de 10 ans. Ce même jour, ce sont plus de 1 400 civils, hommes, femmes et enfants qui ont été tués, mutilés, violés… 732 jours après, 48 otages israéliens sont toujours détenus dans la bande de Gaza. Parmi eux, 20 seulement sont présumés vivants.

Yves Quemeneur