Harmonie architecturale et environnementale

La Saline royale ne sera bientôt plus qu’un demi-cercle, mais un cercle immense. Ce projet s’inspire par sa forme de celui de la ville idéale de Chaux, non réalisée mais souhaitée par Claude-Nicolas Ledoux. Ainsi, la création aujourd’hui du Cercle immense est assurément un hommage à l’architecte visionnaire que fût Claude-Nicolas Ledoux.

 

La Saline royale ne sera bientôt plus qu’un demi-cercle, mais un cercle immense.

Alors que la nécessité de protéger notre environnement croît, il a été décidé que l’autre demi-cercle sera un lieu où se succèderont les jardins. Contactée, la Saline royale explique que l’objectif est de « créer un îlot de biodiversité unique dans l’Est de la France, en positionnant la Saline royale comme un laboratoire des métiers du paysage alliant expérimentation, économie circulaire, pédagogie et haute qualité environnementale, en partenariat avec la Fédération Française du Paysage », avant d’ajouter que le Cercle immense est « un projet exceptionnel car pour la première fois, un site UNESCO va se transformer tout en respectant les critères qui ont présidé à son inscription sur la liste du patrimoine mondial ».

 

Un laboratoire du vivant

« L’équipe Mayot & Toussaint associée à Gilles Clément […] propose un écrin dédié à la valorisation de la biodiversité et du végétal », poursuit la Saline royale. L’idée de ces jardins du nouveau demi-cercle est de s’inscrire dans le développement durable, en valorisant, par exemple, les échanges et les circuits-courts.

« L’équipe Mayot & Toussaint associée à Gilles Clément […] propose un écrin dédié à la valorisation de la biodiversité et du végétal ».
L’ambition du jardinier et paysagiste Gilles Clément, conscient des ressources limitées de notre planète, est de créer à la Saline royale une école du jardin planétaire. « Le jardin planétaire est un concept de Gilles Clément selon lequel la Terre est, à l’image d’un jardin, un espace clos et fini qu’il appartient à l’homme d’entretenir et de préserver », explique le service communication de la Saline royale.

 

Une ouverture en juin 2022

Ce projet s’inspire par sa forme de celui de la ville idéale de Chaux, non réalisée mais souhaitée par Claude-Nicolas Ledoux.

Les 130 000 visiteurs par an environ pourront bientôt bénéficier d’un espace supplémentaire où des expériences sensorielles nouvelles seront par exemple proposées. Bien que le budget de ce projet soit relativement important (2,7 millions d’euros), celui-ci devrait engendrer 4 millions d’euros de retombées économiques locales par an et augmenter la fréquentation de 25%.

Le nouveau demi-cercle très végétalisé sera composé de 10 jardins pédagogiques (13 000 m2). Des jardins éphémères permettront aussi l’expression de la créativité dans ce demi-cercle. Sur le site, ils accompagneront des jardins permanents basés sur différents thèmes (7000 m2).

La Saline sera donc un réel laboratoire du vivant, où 400 arbres devraient aussi être plantés.

Seront également présents dans le nouveau demi-cercle, une prairie fleurie, un jardin d’eau et une promenade comestible.

Dans l’optique de transmission de connaissances en lien avec le vivant, plus de 400 élèves (du CAP au BTS) et 30 écoles seront associés chaque année aux jardins du Cercle immense. L’objectif sera d’utiliser des techniques de culture respectueuses de l’environnement (compostage, paillage, permaculture…).

Des « escaliers-belvédères » permettront aux visiteurs de passer au-dessus du mur d’enceinte pour visiter le nouveau demi-cercle, tout en profitant d’une vue à 360°.

Des « escaliers-belvédères » permettront aux visiteurs de passer au-dessus du mur d’enceinte pour visiter le nouveau demi-cercle, tout en profitant d’une vue à 360°.

Les travaux ont débuté en octobre 2020. Après quasiment deux ans de chantier, en juin 2022, il sera possible de découvrir les jardins de l’autre demi-cercle.

Des nouveautés en mars

La Saline royale d’Arc-et-Senans proposera aux visiteurs des nouveautés dès le mois de mars.

-Un nouveau parcours de visite avec un pavillon immersif sur des sites UNESCO (déjà disponible).

-L’installation d’une table tactile dans le musée Ledoux.

-Une nouvelle exposition Une Mémoire du lieu sur l’histoire du site après sa fermeture en 1895, repensée autour du temps (avec des dispositifs horlogers réalisés avec le maître horloger Philippe Lebru et la manufacture horlogère Utinam).

-Visite en réalité augmentée avec l’Histopad.