Édito. Comme un Lundi : Passer l’éponge

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Elle était très émue ma voisine l’autre jour en revenant de son footing, une vraie éponge d’émotion.

Elle m’a dit qu’elle n’était pas si nulle en math, mais qu’elle ne comprenait rien à la valse des milliards à trouver pour redresser la France. Alors, pour oublier, elle court, c’est mieux que le schnaps, pas vrai ? Je pensais lui offrir une bière, mais elle a commencé un exposé, elle a balancé des trucs de ouf, comme : Le quoi qu’il en coûte a profité à tout le monde et maintenant il est responsable de la dette, c’est comme avoir accepter des cadeaux d’un vieil ongle toute sa vie et balancer à sa mort que c’était vraiment un sale type… Bon, elle a bien compris qu’il n’y avait pas que ça, évidemment, y’a aussi le fonctionnement de l’État qui coûte un pognon de milliardaires, les intérêts de la dette qui coûte… que coûte. Et les régions, à qui l’on prend tous leurs oignons pour pleurer et qui ne veulent pas passer l’éponge…

Y paraît que l’on cherche des milliards sous les sabots des chevaux français. Mais il est ou le pognon, il est où ? Si j’étais la patronne d’une multinationale très bénéficiaire, je serais heureuse de partager mes dividendes, elle a ajouté. Parce que si on n’y arrive pas, l’agence Fitch va descendre la note de la France. C’est qui celle-là ? Picsou 2.0 ? Sinon, j’ai une idée m’a dit ma voisine : On pourrait demander à une IA de nous aider : Comment éponger une dette ? C’est quoi la réponse ? Acheter des Spontex et plier les genoux ?