Aucun souci notoire n’a pour l’instant été à déplorer lors du passage de la Flamme olympique à travers chaque territoire français retenus. Ni le comité des Jeux, ni l’État ne souhaitent que cela arrive et pour s’assurer d’une arrivée jusqu’à Paris en toute sécurité, la protection du flambeau est plus que jamais renforcée. Fin mai, Nathalie Valleix, secrétaire générale de la Préfecture présentait un programme détaillé de l’action menée par la police, gendarmerie et pompiers pour ce passage.
De 8h30 à 20h
Une première bulle de sécurité d’une dizaine de personnes est constamment formée autour de la flamme, accompagnée d’une sécurisation supplémentaire le long des routes empruntées par le parcours, où le public sera maintenu à une certaine distance. La gestion de sécurité est établie conjointement entre la gendarmerie et la police sur leurs différentes zones d’action. Un dispositif d’abord mobile pour la journée avant de plus lourds moyens à la Gare d’Eau. « Le risque terroriste reste la menace n°1 pour ce type de rendez-vous où la population sera notamment massée sur un endroit. », commente Yves Cellier, directeur interdépartemental de la police nationale à Besançon.
Dans les airs ne surveillance aérienne avec « un avion capable de lire une plaque d’immatriculation », des drones et une lutte anti-drone sont prévus par la police. La gendarmerie fait appel à son hélicoptère, tout comme les sapeurs-pompiers avec le Dragon 25 en cas de besoin. Jusqu’à 80 soldats du feu pourront être déployés sur le territoire pour une urgence liée à ce passage de la Flamme olympique. Au sol, un dispositif de réserve d’intervention est disponible en cas de manifestation imprévue ou « perturbateur du parcours ». « Des analyses sont réalisées en amont par le renseignement territorial pour connaître le degré de risque. », poursuit le chef de la police.
À la Gare d’Eau 10 000 personnes sont annoncées, à partir de 15h30 des animations sont disponibles jusqu’à l’arrivée de la torche olympique, prévue entre 19h et 19h30. Pour le public, il faut ensuite profiter très rapidement du chaudron allumé, pendant seulement 30 minutes avant d’être remballé pour un transfert en Alsace. « Les équipes de Paris 2024 doivent démonter toute l’installation rapidement pour préparer l’étape suivante », précise Pascale Cuq, directrice générale adjointe au Département.
M.S
