ESBF – Metz (27 – 31) : une défaite et des promesses

Face à une équipe de Metz et ses championnes du monde, l’ESBF a tenu son rang sans parvenir à s’imposer. S’il n’y a pas de défaite convaincante, la prestation bisontine promet de belles choses pour la suite.

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Photo MS

Tout était réuni pour offrir une grande soirée de handball au public bisontin. Le tenant du titre Metz et ses cinq championnes du monde, le retour de Chloé Valentini, celui de Lucie Granier, un palais des Sports complet et des bisontines sur quatre victoires consécutives. Les actrices n’ont pas déçu sur le terrain.

D’entrée les Messines prennent l’avantage et se montrent chirurgicales, notamment grâce aux ex-bisontines. Derrière, la gardienne lorraine C.Depuiset enchaîne les parades et permet à Metz de mener par quatre buts (2-6, 8e). Décrochées, les joueuses de Sébastien Mizoule ne lâchent rien à l’image de Juliette Mairot et ses trois buts consécutifs en fin de première période (12-18, 30e). « On avait envie d’en découdre face au leader, après ce match compliqué contre Saint-Amand. On a augmenté notre niveau collectif, il y a de la satisfaction à ce niveau. », confie l’intéressée en fin de rencontre.

Chloé Valentini était de retour chez elle, avec sa médaille d’or de championne du monde.

La seconde période est le moment choisi par la gardienne norvégienne de L’ESBF, T.Lerstad, pour faire le show. Une série incroyable d’arrêts qui fait chavirer le Palais des Sports au point de croire à une incroyable remontée, (22-25, 45e). L’avance prise par Metz est trop large pour revenir et S.Bouktit, autre championne du monde, conforte l’avance messine. En s’inclinant de 27-31, l’ESBF réussit une performance qu’aucun autre club n’est pour l’instant parvenu à faire. « On perd de quatre points en loupant trois jets de 7 mètres et quelques actions frustrantes. On a fait un bon match de handball, en étant si près et si loin à la fois. À nous de garder ce niveau de handball mercredi contre Saint-Amand et s’imposer. » analyse Sébastien Mizoule.

Saint-Amand et Mérignac, deux rencontres décisives pour rester dans la course à l’Europe avant de recevoir les Neptunes de Nantes en Coupe de France et son adjoint Jérôme Delarue, futur entraîneur bisontin l’an prochain.

 

 

Le bel hommage aux championnes du Monde.

L’ESBF sait recevoir ses adversaires et encore plus lorsqu’il s’agit de championnes du monde et ex-coéquipières. À l’issue de la rencontre, le Palais des Sports a honoré les deux gardiennes messines Camille Depuiset, Hatadou Sako, le pivot Sarah Bouktit et surtout les ailières Lucie Granier et Chloé Valentini, pour leur parcours avec l’Équipe de France. Plusieurs spectateurs bisontins n’ont pas hésité à chanter « c’est aussi grâce à nous ! » Un temps annoncé sur le départ, Chloé Valentini, originaire de Morteau, a finalement prolongé jusqu’en 2027 à Metz.

 

M.S