Morteau. Habitants du Val de Morteau, êtes-vous sûr d’avoir fait valoir tous vos droits ?

A Morteau, les habitants auront droit à une séance de rattrapage lors d’une rencontre d’information collective le mardi 15 octobre de 18h à 20h à la salle des fêtes.

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Les habitants sauront à l'issue de rendez-vous courts s'ils ont droit à telle ou telle aide.

Le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) de Morteau, l’Espace France Services et le Centre Médico-social (Département) seront présents pour rencontrer les personnes qui n’ont pas fait valoir leurs droits et qui pourtant si c’était le cas, verraient leur situation s’améliorer significativement. A cette occasion, la Caisse Primaire d’assurance maladie et le Relais petite enfance seront également présents pour répondre aux interrogations des usagers et leur apporter des compléments d’informations.

Tous ces organisme ont la volonté de lutter contre le non-recours et ainsi répondre ainsi à une de leur mission fondamentale : l’accès aux droits pour tous. La méthode est originale, déjà éprouvée lors de rencontres pour du recrutement par les entreprises, le speed-dating, un face à face gratuit, ouvert à tous dès 16 ans et sans inscription. Les personnes auront 10 minutes par stand pour effectuer des simulations de droits et obtenir des réponses personnalisées. Elles pourront se voir proposer un rendez-vous individuel ultérieur afin de prendre le temps d’évaluer leurs droits.

Cette initiative répond à la nécessité de lutter contre le non-recours aux droits qui concerne selon l’Insee plus de 30 % de la population. Prime d’activité, aide au logement, complémentaire santé solidaire, allocation de solidarité aux personnes âgées, allocation personnalisée perte d’autonomie… autant de prestations qui favorisent le quotidien et ne sont pas réclamées par un nombre conséquent de la population principalement en raison du manque d’information, mais aussi de la complexité des démarches et de la multiplication des organismes ou encore du sentiment de n’avoir jamais droit à aucune aide ou la crainte d’être considéré comme « assisté ».