Signé pour une durée de six ans, ce contrat permet à la collectivité d’être accompagnée par l’État. Un coup de pouce financier de 100 millions d’euros pour la CCGP qui doit permettre d’intégrer, comme son nom l’indique, la transition écologique dans de futurs projets.

Six orientations principales

Un diagnostic du territoire présenté en amont de la signature a permis de ressortir six orientations principales pour lesquelles ce CRTE serait utilisé.

La première concerne la politique de l’habitat du Grand Pontarlier. La rareté du foncier, l’inflation des prix liés à la zone frontalière, l’accessibilité ou encore la rénovation écologique des certains bâtiments anciens créent une tension et une fracture sociale entre logements, à laquelle les élus souhaitent palier. En lien avec ce premier axe, la politique de développement économique territoriale. « Il faut continuer d’équiper le territoire », glisse Patrick Genre prenant comme exemple la vente des parcelles des Gravilliers. « Nous avons aménagé en dix ans 40 à 50 hectares d’activités économiques, soit 90 parcelles. », poursuit l’élu.

Troisième orientation, la mobilité durable. Sur ce sujet le plus gros projet à venir pour la CCGP, au delà même des six ans de ce CRTE, reste l’aménagement Sud de la RN57. Cette mobilité durable fait écho à la quatrième et cinquième orientations, à savoir la protection des qualités écologiques et paysagères de la Com’com et la prise en compte des enjeux environnementaux. « On s’engage sur ce point à travers les discussions que l’on a actuellement sur le mix énergétique à venir », ajoute Patrick Genre. Enfin dernier point, le développement et la création d’équipements publics structurant avec comme projet phare : le centre aquatique, le plus gros projets d’investissement jamais réalisé sur le territoire.

« C’est maintenant qu’il faut agir pour la transition écologique. Les décisions prises aujourd’hui bénéficieront à nos enfants et nos petits-enfants « , commente le préfet Jean-François Colombet. Ce CRTE sera révisé chaque année par l’Etat qui dira dans quelle mesure il accompagne la CCGP.

Martin SAUSSARD