Après de longues années d’attente, Pontarlier et le Haut-Doubs ont retrouvé avec un bonheur non dissimulé leur Haute-Foire, absente du calendrier depuis 2019 pour cause de crise sanitaire. « On était d’abord heureux de se retrouver, de constater cette bonne humeur et ces sourires qui nous avaient manqués » évoque d’abord Denis Gérôme qui évoque sans hésiter une édition exceptionnelle, pour cette raison mais aussi pour la qualité des exposants « qui ont fait un gros effort sur la présentation des stands » souligne-t-il.
Si le compteur n’affiche que 21 000 visiteurs contre 23 000 il y a quatre ans, cela n’empêche pas les professionnels présents d’avoir bien travaillé.
« Ils ont bien travaillé et sont très satisfaits » se réjouit-il, abordant néanmoins les points qui peuvent encore selon lui être améliorés. « Le fait de ne pas avoir la coulée du Mont-d’Or le jeudi nous fait perdre du monde. Il faut sans doute se mettre au tour d’une table avec les représentants du monde agricole en général et trouver une autre idée pour que leur profession reste présente à la Haut-Foire ».
Selon l’enquête réalisée sur le stand de la fédération, le public a bien apprécié les animations mises en place. Quant aux suisses, visés cette année par une communication spécifique de l’autre côté de la frontière, ils étaient bien là mais pas encore très nombreux comme espéré le lundi, jour de leur jeûne fédéral.
« Nous avons essayé et nous réessaierons. Peut-être faut-il réfléchir à convier des exposants suisses pour faire venir les visiteurs suisses… ».
Les organisateurs ont deux ans pour réfléchir à la prochaine édition que tous ont déjà hâte de vivre !
