Nombreux sont les supporters et membres du CA Pontarlier à avoir posé leur lundi pour profiter de la fête jusqu’au bout dimanche 7 janvier. Et pour cause, ils étaient encore 150 à attendre le bus de l’équipe fanion au siège, vers 21h. Débrief, souvenirs, photos et anecdotes ont rythmé toute la nuit.
L’accessibilité de John Textor
Président du Eagle Football Group, à la tête de quatre clubs professionnels, une fortune personnelle estimée à quelques centaines de millions d’€ et des amis investisseurs milliardaires… En débarquant à Besançon, difficile d’imaginer l’américain John Textor, propriétaire de l’Olympique Lyonnais, aussi accessible. C’est pourtant bien lui qui fait le show dès l’échauffement avec ses supporters. Une pinte de bière descendue d’une traite, un collage de sticker lyonnais, des photos avec les ultras, le président lyonnais a aussi très apprécié l’accueil et la compagnie des pontissaliens. À commencer par celle de Bertrand Gabry. « Nous lui avons offert quelques cadeaux, présenté notre territoire et son terroir. On a parlé de tout pendant de longs moments en anglais c’était une agréable surprise. Il aime le football, la simplicité que nous lui avons offert. », confie le président du CAP. Parmi les différentes conversations, du football aussi. « Qui est votre n°6, quel âge a-t-il ? », s’est intéressé l’américain, à propos de Mohamed Cissé, tour de contrôle du CA Pontarlier. De quoi animer le mercato d’hiver ? Au coup d’envoi, les ultras lyonnais ont dégainé des dizaines de fumigènes, quand de l’autre côté, les supporters pontissaliens avaient préparé plusieurs banderoles et tifos. De quoi faire rêver les joueurs.
L’OL laisse la recette du match à Pontarlier
Après une haie d’honneur, les joueurs pontissaliens ont savouré jusqu’à la dernière seconde les moments sur la pelouse. Les ultras lyonnais, très en forme tout au long de la rencontre, ont chaleureusement salué les joueurs du Haut-Doubs. Quelques joueurs de l’OL sont revenus sur la pelouse pour tenir leur engagement et donner leur maillot à chaque pontissalien. À cela s’ajoute la recette laissée par les Gones, une tradition respectée de la Coupe de France qui va faire du bien au portefeuille du CAP. Pour rappel, le club a déjà 43 000 € de primes grâce à leurs différentes qualifications, dont 25 000 € pour ces 32es de finale. Les chiffres officiels seront bientôt connus avec 8700 billets vendus entre 30 et 10 €. La gestion des buvettes et des points chauds a été laissée aux deux clubs de Besançon, BF et Racing pour participer à la fête. « On a montré une image de cohésion forte avec la présence du Racing, du BF et du FCSM. », se félicite Bertrand Gabry.
La phrase de Lacazette, l’incruste de Paul Salvi
Dans les travées du stade Léo Lagrange, les journalistes se pressent autour de la zone mixte pour obtenir un mot des acteurs de la rencontre. Si les joueurs de l’OL sont sélectionnés au compte-goutte pour les pontissaliens le choix est plus hasardeux. Cela profite à Paul Salvi, qui malgré sa suspension aura lui aussi le droit à son moment de gloire face aux médias locaux et nationaux. Jolie clin d’œil surtout lorsqu’il précède le capitaine lyonnais Alexandre Lacazette. L’attaquant lâche cette petite phrase en forme de tacle dissimulé : « Ce qui a changé ? Le coach (rires). Il a apporté plus de sérénité ». L’OL n’avait plus enchaîné quatre victoires consécutives depuis… 2021 !
