Thomas Morel, créateur du jeu Dimoi

La crise sanitaire a fait naître dans la tête de Thomas Morel une idée devenue aujourd’hui son second métier. Aux côtés de Paul Outters et Matthieu Cohat, le pontissalien se lance en 2019 dans l’ouverture d’un bar à fléchettes, dans le 11e arrondissement. L’idée cartonne, la fréquentation est régulière puis vient le coup d’arrêt avec la crise sanitaire.

Un jeu « social » pour lutter contre les réseaux

« Nous voulions garder un lien avec notre clientèle et les gens étaient de plus en plus sur leurs réseaux sociaux, confinés chez eux. Alors nous avons eu l’idée d’un jeu de cartes où le but est de poser une question à l’autre sur un thème défini. Rien de plus simple. L’idée est d’agrémenter une soirée ou un moment entre amis, couple, famille pour parler et partager sa vie. », expliqué Thomas Morel. Libre aux joueurs d’adapter les règles.

20 000 boîtes vendues en un an

Lancé en novembre 2020, l’idée fait un carton : 20 000 boîtes, vendues 19,90€ l’unité, s’écoulent en un an. « On a alors développé l’idée avec plusieurs thèmes, pour les enfants et les familles par exemples. Il existe aujourd’hui 4 versions et je gère notre activité depuis Pontarlier », poursuit Thomas Morel. Ce qui n’était autre fois qu’une idée en attendant la fin du confinement est devenue un vrai projet sur le long terme. « Nous nous sommes répartis la gestion du bar à fléchettes depuis. C’est assez marrant de voir l’engouement autour des jeux de sociétés dont la pratique a aussi explosé avec la crise sanitaire. Nous avons tout créé nous mêmes et au début les vendeurs nous riaient un peu au nez. Maintenant c’est du sérieux ! « , rigole Thomas Morel.Les trois amis et associés travaillent aujourd’hui sur un second jeu de cartes mais cette fois sur des devinettes pour les enfants. Ce devrait être prêt pour l’été 2022.