23 000 logements concernés
Le contrat engage ENGIE Solutions et Grand Besançon pour une durée de 12 ans à fournir à 23 000 équivalents logements chauffage et eau chaude au travers d’un réseau local très largement décarboné. A terme, le réseau sera alimenté à 90% par de l’énergie renouvelable et 37 grammes de CO² par kWh.
Étape structurante
Le schéma directeur du chauffage urbain de Grand Besançon s’inscrit dans le Plan Climat de l’agglomération. Les travaux d’extension du réseau de chaleur de Besançon Ouest a pour objectif d’atteindre 100M de consommation d’énergies renouvelables à l’horizon 2050.
Au total, ce seront 74 km de réseau, soit 50 km de plus qu’actuellement qui permettront d’alimenter 500 bâtiments raccordés au réseau de chaleur.
L’augmentation de l’énergie renouvelable sera rendue possible par l’optimisation du patrimoine existant, la récupération des fumées des chaudières biomasse actuelles, de l’Unité de Valorisation Énergétique et la mise en service d’une nouvelle chaufferie biomasse en 2030.
35 000 tonnes de CO² évitées tous les ans
Le réseau de chaleur sera en capacité de fournir 233 gWh de chaleur à terme, soit l’équivalent de 23 000 logements et surtout une baisse importante de production de CO².
Assurer une tarification stable et protégée
Pendant la durée du contrat, la fourniture en électricité du réseau sera assurée par un Green PPA (Green Power Purchase Agreement). Le prix fixe de l’énergie est garanti par l’engagement de GBM d’acquérir directement sa fourniture d’électricité auprès d’ENGIE Solutions.
122 millions d’euros d’investissement
Le projet très innovant en matière d’efficacité énergétique et environnementale est porté conjointement par Grand Besançon Métropole à hauteur de 66 millions d’euros et par ENGIE Solutions pour 56 millions d’euros. Le Fonds chaleur de l’ADEME soutient également le projet.
Une meilleure qualité de l’air
Le recours aux meilleures technologies existantes pour chacune des 3 chaudières biomasse de la chaufferie de Planoise va permettre de consommer moins d’énergie primaire (une économie de 155 000 tonnes de bois sur la durée du contrat), de récupérer de l’énergie fatale (plus de 5,1 MW) sur les fumées des chaudières, avec un rendement de 100% des installations et une meilleure filtration des chaudières biomasse pour réduire les rejets de polluants à un niveau bien inférieur aux normes exigées.