Bien entendu, de l’autre côté de la frontière face au territoire du Haut-Doubs et du Pays Horloger, les Suisses connaissent depuis des années Annie Genevard, désormais ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de la Forêt. L’élue de droite, rappelle le journal Le Temps « assure avoir grandi dans un environnement aux opinions variées où on écoutait Ferrat, où on lisait Aragon.»
Reconnue comme une connaisseuse de la Suisse, elle partage ce qui semble un atout aux yeux des helvètes avec trois autres ministres. D’abord le député des Français… de Suisse, Marc Ferracci qui devient ministre délégué à l’Industrie aux côtés du ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie qui n’est autre qu’Antoine Armand. Lui est un jeune Savoyard qui prend donc la place de Bruno Le Maire (qui pour sa part pourrait devenir enseignant à l’école Polytechnique de Lausanne !). Le nouvel homme fort de Bervy était jusqu’à vice-président du groupe d’amitié France-Suisse à l’Assemblée Nationale. Les Suisses ne manquent pourtant pas de le tacler puisque le Temps souligne que « Quelques minutes après sa nomination, il a ouvert la porte à des hausses d’impôts ».
Enfin, Olga Givernet, députée de l’Ain, désormais ministre déléguée à l’Energie a par le passé travaillé à l’aéroport de Genève.
Quatre ministre auxquels il convient d’ajouter le premier d’entre eux, Michel Barnier, lui aussi savoyard et proche de la frontière. La Suisse espère donc bien que cette proximité facilitera les relations entre les deux pays !
