Originaire de l’Aveyron, Mathieu Lateur, 24 ans, est aide-soignant et assistant technique de salle opératoire à Neuchâtel et à La Chaux-de-Fonds en Suisse mais il est aussi sapeur-pompier volontaire depuis 2017 au sein du centre de secours de Pont de Salars dans l’Aveyron et depuis 2021 au sein du centre de secours renforcé de Morteau. C’est à ce titre qu’il a répondu en fin d’année dernière à l’appel à candidature émis par la Direction générale de la sécurité civile pour la recherche de gardiens de la flamme olympique. « J’ai envoyé ma candidature en détaillant notamment mon goût pour le sport que ce soit le foot ou la course à pied et le trail » confie-t-il. Ses arguments et son profil ont retenu l’attention puisqu’il fait partie de gardiens de la flamme olympique dont la mission est de garantir la sécurité des relayeurs et l’intégrité de la flamme. « Après avoir reçu l’annonce que ma candidature était retenue, j’ai suivi un séminaire au Ministère de l’Intérieur à Paris avec tous les autres acteurs de la Sécurité Civile concernés par l’événement, Gendarmerie, Police et Armée ». Après une première semaine de mission du 24 juin au 1er juillet, couvrant donc la journée du 25 dans le Doubs, Mathieu sera à nouveau mobilisé le 26 juillet prochain pour la cérémonie d’ouverture dans un rôle qui reste à définir. « C’est une vraie fierté de faire partie d’une telle organisation et de vivre de l’intérieur cet événement planétaire que la France n’avait pas connu depuis un siècle » poursuit le jeune homme, ému à chaque fois qu’il voit des centaines d’enfants et adultes qui comme lui ont des étoiles plein les yeux lors de ces journées festives.
Morteau : Mathieu Lateur, gardien de la flamme olympique
Tous les spectateurs ont aperçu le cordon de sécurité présent autour des porteur de la flamme. Un mortuacien fait partie de ces gardiens qui veillent au bon déroulement du relais.