Paris 92 – ESBF : les Bisontines grillent une cartouche dans la course au Top 5

L’ESBF se déplaçait à Paris ce mercredi 26 février, dans une rencontre importante pour se rapprocher du top 5 Européen. Malgré un avantage de deux points à la pause, les Bisontines s'inclinent 28-26 face à Paris 92, portée par une gardienne adverse infranchissable en fin de match.

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Photo ESBF Soyons Sport / Frédéric Chevassut

Pour cette 14e journée de championnat, l’ESBF lançait sa phase retour face à Paris 92, au stade Pierre-de-Coubertin à 14h30. Après deux semaines sans jouer, les bisontines entament bien la rencontre avec deux buts dès la première minute de jeu (2-0). Très vite rattrapées par les Parisiennes, les deux équipes se rendent coup pour coup. L’efficacité bisontine incarnée par la « roucoulette » de la meilleure buteuse bisontine Sabrina Zazaï-Özil, couplée à un coup de fatigue des joueuses du Paris 92 en fin de première période, offrent des opportunités aux Engagées. Elles manquent plusieurs fois l’occasion de creuser l’écart. L’ESBF regagne toutefois les vestiaires avec une avance méritée : 14-16.

Un nouveau temps faible fatal

À la reprise, l’ESBF profite d’une supériorité numérique pour enfoncer le clou (16-19). Le match semble maîtrisé, notamment grâce aux nombreux arrêts de la gardienne bisontine Florence Bonnet, auteure d’une très bonne performance. Comme un air de déjà vu cette saison, Besançon craque à nouveau, face à des parisiennes plus accrocheuses en seconde période. Un gros temps faible à un quart d’heure du terme fait basculer la rencontre. Paris 92 égalise à sept minutes du terme avant d’infliger un 3-0 fatal aux Bisontines dans les dernières minutes. En face, la gardienne polonaise Adrianna Placzek écœure les bisontines (score final : 28-26).

Une mauvaise opération, redoutée par Jérôme Delarue avant la rencontre : « il faut qu’on apprenne à gérer nos temps faibles », expliquait l’entraîneur en avant-match. L’efficacité offensive sur toute la rencontre est une nouvelle fois problématique. Avec cette défaite, l’ESBF grille une importante cartouche dans sa conquête d’une place européenne. Le club manque une vraie opportunité de se rapprocher de Chambray Touraine et l’OGC Nice actuellement 5e et 4e à 3 points avant leur rencontre du mercredi 26 février (Nice compte un match supplémentaire, ndlr). Avant la rencontre, Jérôme Delarue tempérait : « c’est une victoire nécessaire, mais pas ce n’est pas rédhibitoire. Nous ne sommes pas encore en fin de saison ». Pour les Engagées, l’heure est à la remobilisation avant de retrouver le championnat le 15 mars à domicile contre Sambre Avesnois (10e), pour encore rêver d’Europe. Avant cela, il faudrait tenter de créer l’exploit ce samedi 1er mars face à Metz, pour les quarts de finale de Coupe de France.