La seconde rencontre du BesAC Basket au Palais des Sports Ghani Yalouz s’est clôturée mardi 1er février par une défaite, 80-88 face à Avignon Pontet. Un adversaire direct pour le maintien, à la portée des bisontins encore plus après la victoire au palais quelques jours plus tôt au Havre (89-82). Mené tout au long de la rencontre, les bisontins ont manqué de peu de revenir au score en fin de rencontre, poussé par un public venu à nouveau en masse soutenir l’équipe fanion. « Nous avons du refuser des gens à l’entrée car notre jauge était limité à 2000 personnes », assure Pierre Labbé, président délégué du club.
« Nous avons du refuser des gens ! »
Car la satisfaction de ses deux soirées va bien au-delà des scores : treize ans après la disparition du BBC, les passionnés de basket de la ville se sont tournés vers le BesAC. Les gradins du Palais des sports Ghani Yalouz rempli (dans la limite des jauges en vigueur), difficile pour le club de retourner jusqu’à la fin de saison au gymnase des Montboucons. » On est très reconnaissant envers la Ville et notre maire Anne Vignot car ça nous a permis de montrer que Besançon est bien une terre de basket. Les gens en demande encore et nos joueurs sont aussi galvanisés par le fait de jouer dans un « vrai » gymnase ! On est trop à l’étroit aux Montboucons et ça fait 38 ans que Besançon n’a pas eu de nouvelle enceinte pour le sport. », poursuit Pierre Labbé. Du côté de la ville, Anne Vignot et son adjoint aux sports Abdel Ghezali ont observé d’un bon oeil cette réussite.
Se maintenir d’abord, rêver plus haut ensuite
Alors quid de la suite ? Pour BesAC, l’objectif est d’abord sportif : avec quatre matchs restants dont trois à domicile, les hommes de Nicolas Faure doivent obligatoirement remporter au moins une rencontre. Avec dix victoires, le club bisontin serait mathématiquement maintenu. De quoi rêver un peu plus plus pour la suite, avec pourquoi pas une qualification dans la poule intermédiaire en seconde partie de championnat et un parcours de combattant, mais alléchant pour les supporters.
Côté terrain, les membres du BesAC négocient en coulisse une place plus importante pour le basket au Palais et ce dès l’an prochain. Le résultat de l’équipe fanion en mai serait forcément un poids de plus dans la balance. Difficile de rivaliser avec la place prépondérante prise par le handball et l’ESBF et le GBDH. Derrière le club de Palente attend aussi son tour, comme le futsal ou encore la danse. En ville, il se murmure une idée de seconde enceinte sportive et culturelle d’envergure, pouvant enfin répondre au problème de calendrier. Le sport bisontin vaut bien ça.
Martin SAUSSARD