« Irriguer l’ensemble du territoire »
La convention « Territoire numérique éducatif du Doubs » a été signé le 20 juillet entre Nathalie Albert-Moretti, Rectrice de l’Académie de Besançon et Christine Bouquin, Présidente du Conseil départemental du Doubs.
1 200 classes du département sont concernées par la convention qui mobilise une enveloppe budgétaire de plus de 7 millions d’euros sur une période triennale. Le département du Doubs agira comme coordinateur financier pour garantir les objectifs du Territoire numérique éducatif et s’assurer du respect des engagements des communes, des communautés de communes et des collèges. Ces engagements concerneront notamment l’achat des matériels numériques, la formation de l’ensemble des professeurs concernés, l’accompagnement des parents volontaires à l’usage et la pratique du numérique. Christine Bouquin a insisté « sur l’attention particulière qui sera portée à l’inclusion des enfants handicapés ». La présence de Charles Picard, le maire d’Osse et président de l’association des maires ruraux du Doubs, attestait de l’implication des petites communes du département.
Le conseil départemental va, en outre, gérer une enveloppe de 3,514M d’euros, pour le compte de l’Etat, destinée à soutenir l’équipement numérique des établissements scolaires. Un budget supplémentaire de 486 000€ sur les fonds du département, permettra d’accompagner les communes dans leurs investissements numériques, portant le soutien public à 80% des besoins.
Trois objectifs de cette expérimentation
Les « Territoires numériques éducatifs » doivent tout d’abord enrichir les pratiques pédagogiques et améliorer le résultat des élèves. Ils vont permettre d’assurer aussi plus de collaboration et renforcer le lien école-famille. Enfin, il s’agit de renforcer la résilience du système éducatif.
« L’enseignement du numérique, son intégration entre élèves, enseignants et parents sont une matrice de l’avenir » a conclu Christine Bouquin.
L’intention est bonne. Comment sera-t-elle déclinée dans les territoires ruraux, encore trop souvent éloignés de la culture numérique ? Il faudra plus que la signature d’une convention.