Le savoir-être au cœur des recrutements
Les employeurs interrogés sur le salon le confirment tous. S’ils veulent intégrer rapidement de nouveaux collaborateurs, la préoccupation majeure est la capacité des candidats à adhérer à la culture de l’entreprise, ses valeurs, ses racines. Formation interne ou en alternance, les entreprises se chargent ensuite du « savoir-faire ».
Le « savoir-être » est aussi une nouvelle exigence des personnes en recherche d’emploi ou de réorientation professionnelle. Pendant la période Covid, les salariés ont été nombreux à s’interroger sur le sens de leur travail. Les employeurs sont « scrutés à la loupe » sur leur capacité d’entraînement, l’environnement de travail, la souplesse des horaires ou les accompagnements individualisés.
Un employeur institutionnel le reconnaît « Dans ce salon, nous sommes 130 employeurs potentiels. Nous devons être meilleurs pour emporter l’adhésion d’un candidat intéressant ». Ce renversement est positif pour l’avenir de l’emploi.
Le Conseil départemental « facilitateur de l’insertion professionnelle »
Le département a une responsabilité importante dans la gestion du RSA. Dans le Doubs, il verse plus de 80 millions d’euros par an à 12 100 allocataires du RSA. Et Ludovic Fagaut, 1er vice-président en charge de l’insertion de le préciser « Les allocataires du RSA signent un contrat d’engagement réciproque. Ce contrat les engage à s’insérer durablement et sortir de la précarité. Ils ont été fortement incités à venir au salon des recruteurs ».
De son côté, Christine Bouquin, la Présidente du conseil départemental du Doubs, l’a encore souligné « Nous devons mieux coordonner nos actions avec les différents partenaires de l’emploi, faire du « cousu main » pour réduire encore le nombre de personnes sans emploi ».
L’industrie reste le parent pauvre
Sur les stands de l’UIMM ou des entreprises métallurgiques, les recruteurs continuent de souffrir de la fausse image encore trop souvent véhiculée par les médias, le monde éducatif et les parents. L’avenir économique réside en grande partie dans la réindustrialisation du pays. De ce point de vue, la Franche-Comté et notamment le Doubs, possède de nombreux atouts.