500 manifestants dans les rues de Besançon

La pluie glaciale du 4 novembre 2023 n’a pas arrêté les manifestants criant leur opposition à la guerre entre Israël et le Hamas. Ils étaient tout de même 300 de moins que le 28 octobre.

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500 manifestants dans les rues de Besançon ont scandé "c'est pas une guerre, c'est un génocide" ©YQ
« C’est pas une guerre, c’est un génocide »

C’est sur ce slogan que les manifestants ont quitté à 14h l’esplanade des droits de l’homme. L’appel à manifester était lancé par les mêmes organisations, collectifs et syndicats que la semaine précédente.

Pas de pancartes antisémites
Etrange liberté d’expression…Il faut interdire aux enfants de regarder la télévision française et « rester à distance » ? ©YQ

Pas non plus de slogans appelant à l’incitation à la haine, à la violence ou à la discrimination. Les menaces du gouvernement de poursuivre tout comportement délictuel, ont probablement calmé les ardeurs de certains manifestants.

Le communiqué commun de Palestine Amitié, France Palestine, le Mouvement de la Paix, Attac, la SDH, le MRAP, CCFD, les syndicats Solidaires, FSU et CGT et les partis politiques A Gauche Citoyens, les Ecologistes, Génération.s, La France Insoumise, Ensemble et le Parti Communiste, demande « la fin des bombardements, l’arrêt du blocus sur Gaza et les déplacements forcés ».

Les signataires veulent « une paix juste et durable, la reconnaissance des droits du peuple palestinien, l’arrêt de la colonisation et la fin de l’occupation dans le respect des résolutions de l’ONU ».

Beaucoup de drapeaux palestiniens, aucun drapeau israélien

Si les manifestants appellent à « un cessez-le-feu immédiat », aucun appel à la libération sans conditions des centaines d’otages israéliens retenus par le Hamas. Et enfin aucun slogan ne demande la reconnaissance pleine et entière de l’Etat d’Israël.

A écouter les slogans, la paix est à géométrie variable !

Yves Quemeneur