S’il y a bien un secteur qui a su profiter des deux dernières années jonchées de confinements, ce sont les constructeurs de piscines. Philippe Ballay, installé depuis 2020 à Serre-les-Sapins, n’a pour l’instant connu que cette période avec son entreprise Mael’Eaux. Difficile d’avoir un recul donc sur les chiffres de l’entreprise. La réussite se retranscrit peut-être dans l’évolution de l’équipe : « compter six salariés seulement deux ans après la création c’est plutôt bon signe. Nous sommes aujourd’hui sur un bon rythme, avec une trentaine de piscines et une trentaine de spas par an. », explique le gérant qui se déplace dans tout le département et même parfois sur le Jura.
Développer la branche des spas
Les raisons de cet expansion ne sont pas uniquement liés à la longue gestion de la pandémie. Pour une grande partie des familles françaises, la piscine fait désormais partie intégrante du projet d’installation. « C’est devenu un outil familial, de partage, avec l’entourage, les proches. Pour le spas c’est quelque chose de plus intime et personnel, un petit plaisir supplémentaire », sourit Philippe Ballay qui souhaite développer cette seconde branche.
Si le conflit actuel en Ukraine, dont certains matériaux proviennent, impacte Mael’Eaux sur les délais de livraisons, l’entreprise est aussi tributaire de la météo. « Quand un été est très chaud, le public réfléchit souvent à une piscine pour l’année suivante. En 2021 il faisait plutôt doux en juillet – août mais la demande de spas dans le Haut-Doubs commence à bien se developper. Côté piscine, en ce moment les délais sont plus longs, en temps normal, il faut attendre 2 à 3 mois. », si les commandes actuelles seront livrées fin septembre, l’entreprise prépare aussi celles pour l’été 2023 !
Martin SAUSSARD