Brouillonnes en départ, usées à la mi-saison par un calendrier intense lié à la Coupe d’Europe, les bisontines se sont finalement offert une deuxième partie de saison magique pour espérer décrocher une place en Europe. Jusqu’à cette ultime journée, ce samedi 27 mai. Dans un Palais des Sports bouillant mais surtout chargé en émotions, l’ESBF retrouvait le Paris 92, la dernière équipe à avoir battu les bisontines le 2 avril dernier. C’était en demi-finale de Coupe de France et depuis, les joueuses de Sébastien Mizoule n’ont plus connu la défaite. À tel point qu’avant le coup d’envoi, l’ESBF en cas de 8e victoire d’affilée, s’assurait d’une place en Europe l’année prochaine, en terminant 4e ou 5e. Le scénario final est légèrement différent mais change tout.
Dans une rencontre où les Parisiennes ont misé sur leur puissance physique, Besançon a plusieurs fois mené avant de courir après le score dans les dernières secondes. Comme un symbole, c’est Lucie Granier qui égalise à 20 secondes de la fin. Un dernier cadeau laissé par la Marseillaise qui évoluera l’an prochain au Metz Handball. Comme elle, six autres joueuses dont le départ est acté depuis plusieurs semaines, ont été saluées par le public.
Au final l’ESBF ne perd toujours pas mais laisse une victoire décisive lui échapper. Les points importants ont surement été perdus plus tôt dans la saison mais la frustration était bien présente à la fin de la rencontre. En terminant 6e du championnat, Besançon peut toujours espérer une wild-card (NDLR : une invitation joker) pour la prochaine European League. La décision doit être rendue fin juin. Le club prépare néanmoins la saison prochaine avec en tête cette belle série de deux mois sans défaite en championnat. Des bases solides pour repartir à la conquête du top 5 l’an prochain.