Le GBDH, une bête blessée
À son retour au Grand Besançon Handball, Christophe Viennet a été clair : « je ne suis pas ici pour jouer le maintien ». C’est pour l’instant bien la position du club actuellement 14e sur 16 avec 4 victoires, 1 nul et 9 défaites. Miné par une série inarrêtable de blessures et joueurs indisponibles, les bisontins en reconstruction (12 départs cet été) ont pourtant bien démarré la saison avec quatre victoires en six matchs et quelques bons coups comme à Sarrebourg ou Angers. Derrière, le GBDH n’a pas pu tenir avec son effectif réduit, laissant échapper de précieux points comme contre Caen (défaite 28 – 29). Les bisontins entament 2024 dans le wagon de la seconde partie de tableau où sept équipes se tiennent en trois points. Le retour du meilleur marqueur Mathis Beauchef, devrait faire beaucoup de bien ce 9 janvier à Billère.
L’ESBF dans le coup
En terminant l’année par trois victoires l’ESBF maintient un écart réduit avec ses principaux adversaires pour l’Europe et poursuit l’aventure en Coupe de France. En 2024, les matchs couperets arrivent très vite avec un mois intense entre le 7 février et le 13 mars où se succèderont, Dijon, Chambray, Paris 92, Nantes et Plan-de-Cuques, autrement dit tous les concurrents directs de l’ESBF. Il ne faudra pas non plus perdre de précieux points face aux équipes prenables et pourquoi pas créer l’exploit contre Metz ce 10 janvier 2024 au Palais des Sports. Les lorraines se déplacent avec une équipe de joueuses internationales peut-être fatiguées par l’intense et victorieux mondial pour l’équipe de France.
Le Racing Besançon regarde devant
David Le Frapper et ses hommes ont d’abord dû attendre quelques semaines avant de retrouver l’osmose qui avait permis au Racing Besançon de réaliser une fantastique seconde partie de championnat la saison passée. Cette fois, la formule fonctionne plus tôt et permet aux bisontins de d’être à 1 point de la seconde place et six du leader Bourg-en-Bresse. Parler de montée serait prétentieux et pourtant, jamais depuis dix ans le Racing Besançon n’a semblé aussi près de retrouver sa place d’antan. Cette première partie de saison confirme aussi le potentiel de Maxime Blé, buteur à chaque match ou presque depuis son retour de blessure. Il se murmure même que le FC Sochaux-Montbéliard lorgne sur l’attaquant du Racing, tout comme deux autres clubs de Ligue 2. L’été risque d’être mouvementé en attendant le RB peut continuer d’y croire.
Le CA Pontarlier s’affirme au foot comme au rugby
Si tous les projecteurs en ce début d’année sont portés sur la Coupe de France de Football et ce magnifique 32e de finale contre l’Olympique Lyonnais, à Pontarlier les hommes de Jean-Luc Courtet gèrent plutôt bien le championnat. Avec 13 points en 9 rencontres et deux matchs en retard, les pontissaliens ont battu des adversaires importants dans la course au maintien à l’heure où le National 3 comptera encore quatre voire cinq relégations par poule. Seul le Besançon Foot est allé s’imposer à Paul Robbe, un complexe qui sourit également au XV du CA Pontarlier Rugby, plus que jamais en course pour le top 6, synonyme de play-offs. Les hommes d’Antoine Relave sont également huitièmes, avec un match en retard mais surtout à une victoire avec les bonus de la quatrième place. De quoi éveiller l’appétit des joueurs avant d’entamer une seconde partie de calendrier avec de nombreux matchs à domicile déterminants.
Le BeSAC Basket doit y croire
Au basket, la nouvelle année ne rime pas avec mi-saison. Les hommes de Joseph Kalambani terminent la phase 1 en février et c’est une bonne chose. Après 7 défaites en 8 rencontres pendant un mois, le BesAC a su relever la tête et battre le Pôle France juste avant la trêve hivernale. De quoi se repositionner aux portes de la poule intermédiaire et espérer jouer l’objectif initial jusqu’à la fin de l’année. En cas d’incroyable série, les plays-off sont encore accessibles alors qu’au contraire, un nouvel enchaînement de défaites pourraient mettre en grand danger les bisontins.
M.S