Haut-Doubs. Sur les traces du Tacot

Depuis plus de 70 ans, le Tacot ne circule plus sur le territoire du Pays Horloger. Il est pourtant resté dans les mémoires, prouvant ainsi l’utilité de ce moyen de transport durant son demi-siècle d’existence.

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Le livre est disponible à Super U le Russey, Les 3 souhaits Morteau, l’encrier à Maiche et la fruitière de Bonnétage au prix de 8€.

Animateur de la chaine YouTube et de la page Facebook « ça percute dans le haut », Hervé Monney est un passionné d’histoire locale. A l’occasion d’un son et lumière à Montlebon , il s’est particulièrement intéressé à l’histoire de ce petit train, a fait des recherches, rencontré des gens, retrouvé des photos. « je me devais de conserver et partager ces témoignages. »
Le Tacot est le surnom donné à ce petit train qui partait autrefois de Morteau en direction de Maiche puis Trévillers en passant par Le Russey. Entré en service en 1905, il faisait alors partie des « chemins de fer d’intérêt local », un maillage fin voulu par l’Etat. Sur le Pays Horloger, il a incontestablement favorisé le développement des échanges, participé au succès croissant des foires et permis aux ouvriers de se rendre plus facilement dans les usines. «Ayant subi la concurrence des voitures et des autobus ,il a disparu en 1952».

Une quinzaine de personnes retracent l’ histoire de ce petit train dans un quatrième fascicule, illustré de cartes postales anciennes issues de Patrice Mazzotti et François Mottet, dédié au tronçon entre le Narbief, le Russey, Bonnétage et les Fontenelles. « Avez vous connu le Tacot? » est naturellement le titre de cette collection.

Aujourd’hui, les rails ont disparu mais il existe encore douze des quatorze gares. Le tacot ne reviendra pas mais un autre avenir pourrait concerner ces voies sillonnant le territoire à travers les sapins : « A l’époque des mobilités douces, des aménagements y seront peut-être faits pour les cyclistes et les piétons… » avec c’est certain une référence au tacot.