Après sept ans d’existence, l’Antonnoir fermera bientôt ses portes

L’annonce a été faite sur les réseaux sociaux par l’équipe de l’Antonnoir. Le modèle économique de la salle de concert privée ne fonctionne plus et l’établissement a durement été touché par la crise sanitaire. Si les programmations se poursuivent sur le mois de mars, la fermeture est proche, sauf miracle.

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C’est une annonce qui a surpris et attristé plus d’un(e) bisontin(e). Jeudi 22 février sur ses réseaux sociaux, les gérants de l’Antonnoir ont annoncé la fermeture imminente de l’établissement. La salle de concert privée avait succédé à l’emblématique Cousty Club, boîte de nuit avait égayé les nuits de milliers de bisontins jusqu’en mai 2017. Depuis, l’Antonnoir allait soirées club et concerts. Avec des débuts prometteurs, la salle a ensuite été touchée, comme le monde entier de la Culture, par une crise sanitaire dévastatrice.

« Depuis la fin de la crise sanitaire, l’Antonnoir se bat pour retrouver le niveau de fréquentation d’avant COVID. C’est chose faite depuis quelques mois grâce à vous, clients, associations, artistes, techniciens ainsi toute l’équipe de l’Antonnoir. Merci à tous.  En effet, vous n’avez jamais été aussi nombreux que ces trois derniers mois, et ce, depuis la création de l’Antonnoir en 2017 ! Malheureusement, pour les raisons économiques que tout le monde connaît, inflation, baisse généralisée du pouvoir d’achat etc… notre bar ne tourne plus aussi bien qu’auparavant.  La reprise post COVID lente et difficile, ainsi que d’importantes dépenses imprévues mais néanmoins indispensables en 2023 ont eu raison de notre trésorerie et de notre équilibre déjà fragilisés par la crise sanitaire. », écrit l’Antonnoir. Si la date officielle de fermeture n’est pas encore connue, l’établissement a déjà une programmation pour le mois de mars et navigue un peu à vue pour la suite.

« Le modèle économique de l’Antonnoir (concerts et club) ne fonctionne plus. Jusqu’à la dernière minute, nous y avons cru et consacré notre énergie à nous réinventer, à faire en sorte que le maximum de styles et de courants musicaux soient représentés sur notre scène, à lancer de nouveaux types d’évènements. La hausse importante de la fréquentation des derniers mois montre que nos choix se sont avérés pertinents ; leur impact économique demeure malheureusement insuffisant pour permettre la poursuite l’aventure. »

La rédaction