Difficile quand on descend du Haut-Doubs de se dire qu’en arrivant à Pont-de-Roide, ville d’environ 5000 habitants située à l’entrée de l’agglomération du Pays de Montbéliard, il faudra faire face à de très longues minutes d’attente. La raison, un cédez-le-passage en arrivant par la départementale D437 très fréquentée, panneau placé là pour laisser la priorité à la départementale D73 qui permet de circuler à l’intérieur de la ville. « On doit régulièrement traverser cette commune soit pour se rendre au travail soit pour y faire ses courses ou autres rendez-vous », soulignent les initiateurs d’une pétition qui a été mise en ligne en fin d’année. Parfois les bouchons arrivent à presque 2kms à l’entrée du lieu-dit La Derrière. Un parcours, qui en temps normal devrait prendre 2 minutes, se transforme en 15 minutes. « À l’heure où nous cherchons à protéger la nature ce phénomène de bouchons ne va franchement pas dans le bon sens ». Selon les études, dont les pétitionnaires ont eu connaissance, un sens giratoire était impossible à implanter dans le carrefour concerné en lieu et place du panneau actuel.
Le maire Denis Arnoux assume le choix fait en 2000 par les élus rudipontains de l’installation de la balise responsable des bouchons pointés du doigt : « Avant cela, la priorité revenait aux automobilistes entrant dans la ville et l’engorgement se produisait sur le pont et au centre de la commune. Le choix a donc été de fluidifier la circulation dans Pont-de-Roide ». Quant à l’essai de feux tricolores, des tests déjà effectués ne réglaient pas le problème initial et si l’idée d’un rond-point devait être retenue « elle incombe au conseil départemental et pas à la ville ».
